Celui qui marche dans l'ombre (Europe!!?!)

J'avais enfin trouvé de la nourriture. J'étais repu et je pouvais enfin recommencer à marcher. La nuit avait été horrible. Je venais à peine de m'endormir que l'odeur de sang éveillait mes sens. Comme j'étais trop faible pour me lever, j'était entré dans la transe tant reduté et quand cela arrivait, vous aviez beau être de mon côté, je devenais hostile à tous.

Hors, le sang provenait d'un chien blessé. Heureusement, je n'aurais pas voulu bouffer un humain. J'était peut-être fou, mais je n'étais pas un cannibale. La viande crue me donna des maux d'estomac le reste de la nuit, mais au matin j'était confortable pour reprendre la route. Chercher un coin loin de tout, loin des humains, loin de l'armée politique... Pour mourir à petit feu. Mais je savais que c'était impossible. Si je tentais de me suicider, une transe prendrais possession de moi et je ne pourrais reprendre possession de mon corps que lorsque j'aurais enlevé cette idée de mon esprit.

En faite je n'avais pas vraiment de choix. Je devais continuer de marcher pour trouver mon prochain repas avant que le mal s'empare de moi à nouveau. J'aimais bien les combats, mais le carnage ne m'interressait pas. Je sortit ma dernière cigarette et la fumai le plus lentement possible, comme si c'était ma priorité...

Mais ma priorité était loin de là. Un bruit attira mon attention derrière moi, un animal?? Un chien encore?? Non. Le bruit était un buit de pas humain. Je ne me retournai pas tout de suite par contre. S'il fallait en venir au combat, mon adversaire allait vite comprendre ce qui en coûtait de s'en prendre à moi. Quand le bruit fut à moi de deux pas, je dégainai mon sabre et accota la lame sur le cou de l'homme d'un même geste.

Je ne savais pas s'il faisait partie de l'armée, s'il était un rebelle ou encore s'il était le résultat d'une expérience scientifique, mais son corps avait l'air en santé. Je demandai d'une voix plus grave que la mienne : '' Que faites-vous ici??'' Ça et ça seulement.

Le désert avait disparut peu à peu, mais la chaleur n’en était pas moins là. Sonia avait de plus en plus de mal à trouver son énergie quelque part. Une certaine appréhension couvrait ses traits redessinés par les scientifiques. Ses yeux piquaient et de la poussière avait fini par prendre racine dans sa fourrure sans qu’elle ne puisse rien y faire. Des milliers de grain de sable c’était incrusté de ci de là sur son corps, comme si elle fut un nouveau terrain qu’il fallait asséché. Du coup elle s’était donner la tâche d’en enlever le plus possible, autant en se secouant qu’en allant chercher avec ses mains agrippantes ce foutus sable. Après cela elle avait passé un certain moment à regarder ses paumes, éberlués par les espèces de ventouses qui s’ouvraient et qui se fermaient doucement… Eh… comme de petites bouches. Étranges. Étrange la sensation qu’elle avait quand son esprit envoyait la commande via ses nerfs aux nouveaux membres. Ce n’était pas normal et pourtant une fascination morbide l’habituait peu à peu au nouveau tour que son enveloppe charnelle lui réservait. La prochaine étape, c’était quoi, découvrir qu’elle était en fait un végétal et que des pommes poussaient dans son dos?...

Ouais c’est ça. Elle reprit son chemin, un peu moins de sable dans ses pensées et la fatigue dévier par sa découverte, semblait perdre du terrain. La présence de ses cornes ne lui était inconnue. Mais tout cela dans son ensembles lui semblaient plutôt étrange. En tant que fille de scientifique, elle avait tenter un instant de trouver la manière donc on l’avait transformer, mais bon… elle n’avait pas le niveau nécessaire pour tout ça et elle se résigna, fouettant le vide un instant avec sa queue, les mains derrières la tête alors qu’elle marchait, touchant à la texture de ses nouveaux cheveux, le tout lui donnant l’impression d’être dans un rêve. Ça craignait.

En tout cas, pour ce qui était du paysage, il avait fini par changé… c’était… plus de ruine, moins de sable. Un soupçon de béton. Elle était rentrée dans une ville? Peut être pas. Ses réflexions s’arrêtèrent là… c’est… c’était une lame avec quoi on la menaçait? Déjà elle avait les mains derrières la tête, à croire qu’anticiper les moments semblaient être dans ses manières d’agir, alors du coup, elle resta immobile. Seul ses yeux bougeaient… un peu sa grande queue, toujours utile. Ses chaînes restantes de chaînes pendaient de ses bras et une petite peur lui vrillait l’estomac, tout en devenait une joie incommensurable quand, à la vue de son agresseur, ce fut l’image d’un humain qui croisa sa vision.

Ho ouais. Première bonne nouvelle… Il ne semblait pas, cependant, d’humeur à festoyer.

« Ej… je… »

Bravo Sonia. Magnifique performance, tu vas aller loin, mieux, tu vas peut être même mourir assez vite pour ne pas sentir la lame passer à travers ta nouvelle chaire. La gorge de la l’ancienne petite jeune fille adolescente et inconsciente de l’être c’était vue se serrer à l’appréhension d’un quelconque frôlement de lame. Ça commençait bien. Son ventre gargouilla pendant ce temps. C’était charmant, comme un son de fin fond des cavernes, un peu dans le style de l’ourse qui fini son hivernation. Follement amusant. Mais pas dans cette situation… Les yeux de l’insecte qui ne comprenaient même pas le langage des siens fixaient le visage de l’homme soulignant au détriment de leurs propriétaires la blancheur de la peau du mec, comme ci se détail était important…

Je lachai en hâte ce qui semblait être le résultat d'une expérience manquée, qui elle se retrouva par terre, et fit face à ce que je redoutai depuis bientôt un moment. Un grondement à l'interieur de moi me fit savoir que si je n'était pas à la hauteur je resterais quand même en vie. Mais la vie en valait-elle la peine?? Je sentis un assaut du mal qui me rongeais et qui tentait de prendre possession de mon corps... Et l'assaut se répétait augmentant du même coup mon rythme cardiaque et la circulation de mon sang. Une chaleur se répendit dans mon corps et je faillit m'abandonner au carnage, mais la créature que j'avais failli tué, je ne voulais pas lui faire de mal, surtout si elle était le résultat d'une expérience de l'armée.

Je reprit possession de mon corps avec difficulté et le temps sembla s'arrêter. Je sentait mon poul dans mon cou au ralentit et lorsque la moto était presque sur moi, je fit un bond de côté puis donna un coup de sabre dans le vide... La moto était passée trop vite. J'aidai la créature à se relever et lui présenta mes excuses... Je ne sut pas trop si elle les accepta, que je fut déjà en train d'éviter de mourir!!!

tchak !!!!

Ma moto allais assez vite pour éviter le type qui tenta de me trancher net.
Un gros coup de frein je m'arrêtai 15 mètre plus loin [color=DarkOrange]( très bons frein d'ailleurs ). Je plaquai ma main contre ma joue, j'avais tout de même une coupure, ce qui allais me valoir une bonne cicatrice.

" Mais sa va pas ? j'avais nullement l'intention de t'éliminer, pourquoi tu m'attaque ?

En même temps que je prononçai cette phrase, je remarqué que la fille qui était présente avait des cornes. Je dégainai mon arme, la pointa vers elle :

" Ma vie, vous l'avez détruite !!!! je te conseil de te barrer !! " lançai-je au type
J'attendais sa réaction, j'espère qu'il partirai, je n'ai pas l'intention de le tuer, mais ça pourrait vite dégénérer

Un sourire mécontent traversa mon visage l'espace d'une seconde. Peut-être ce type allait essayer de me tuer, mais risquais-je vraiment quelque chose?? Je ne croyais plus à rien de toute façon. Ni à l'amour, ni à la joie, ni à quoi que ce soit. Je me braquai devant ce qui semblait être une femme-insecte et je criai à l'attaquant : '' Le règne de l'armée politique est terminé. Le mien commence et tu ne fais pas partie de ce monde pour moi. Alors soit tu déguerpit en vitesse, soit je te défonce le gueule avec mon sabre. Si tu as un sentiment de puissance devant moi alors dans tu périras plus vite car nul ne peut me résister... Un petit conseil ; tue moi avant que le mal prenne possession de moi. ''

Je sentais les assauts incessants de mon mal de plus en plus fort. Je le retenais encore, mais je ne pourrais le repousser étenellement. Soit qu'il partait, soit qu'il mourait... Et il n'y avait pas d'autres alternatives. Du moins le pensais-je. Aussi rajoutais-je : '' Tu as gaché ma vie...''

-Je pourrais en dire autant de l'armée politique... Je ne t'oblige à rien, mais tu devras me passer dur le corps avant d'abbatre cette fille... Je ne cherche pas la bataille, mais prends vite ta décision car je ne pourrai retenir le mal bien longtemps. Si tu veux tuer alors fonce, mais je crains fort que celui qui mourra aujourd'hui ce ne soit pas moi.

Je ne savais pas pourquoi, mais ce gars m'inspirait une certaine confiance. Il avait bien l'air de faire partie de l'armée, mais comme moi on avait détruit ce qui restait de sa vie... Par contre je ne le laisserais surement pas choisir de la mort de MA nouvelle protégée, bien que je ne connaissait pas grand chose sur les hommes-insectes. Un coup d'oeil de billet me permis d'évaluer la situation. Je ne voulais pas d'un ennemi qui se jetait dans mon dos pendant que je parlementais ou que je me battais!! Mais la créature avait l'air un peu déboussolée. Et si elle me tuait?? Et bien elle me libèrerait sans doute d'un lourd fardeau à porter, mais si je devais mourir, ce serait en faisant un acte de courage... Comme dans les rêves de gamins lorsqu'ils pensent à eux plus tard.

-Que décides-tu?? Dis-je dans un élan de colère. Je ne voulais pas le tuer sans raison...

Que ce faisait-il? Des éclats de voix venaient à ses oreilles mais quand l’homme l’avait poussée, son manque d’énergie avait étouffé son sens du résonnement. Elle entendait tout comme ci se fut à travers un filtre. Des cillements venaient jouer à l’orée de ses oreilles et il lui semblait entendre son cerveau opéré dans sa boîte crânienne. Sans ce relever elle se prit la tête, ne sentant même pas ses griffes qui parcouraient ses doigts de tout leurs long, concentré sur le massage que ses ventouses lui procuraient. Ça faisait du bien… À qui parlait-il? La jeune ouvrit les yeux qui c’était fermé sans son accord et découvrit d’abord le dos de jambes. La vision lui envoya un choc et elle cessa de s’activer pendant quelque seconde.

Seul sa queue bougeait légèrement. Elle fini par remettre ses mains au sol et ses jambes vinrent vers elle un peu. Ses yeux suivaient l’ascension du corps qui se trouvait devant elle comme pour la défendre. Que ce passait-il? Il semblait sur les nerfs, à voir sa position. Ses épaules. Sonia bougea un peu pour découvrir à quelques mètres, une moto. Dessus, ce qui semblait être le problème du moment… à moins que ce ne soit elle.

Bof. Qu’est-ce que ça pouvait bien changer, de toute façon? Si la terre était dans un état pitoyable et que les humains s’amusaient à s’entre tuer encore. Il n’y avait pas de retour en arrière. Ils continuaient misérablement à tracer le chemin de leur perte. En tant que produit de laboratoire, Sonia réfléchis en tant que nouvelle espèce. Et si son cas et celui de d’autres êtres étaient le seul chemin possible vers la paix? Et si les trucs qu’ils étaient devenus étaient la signature d’une nouvelle air?...

Elle y penserait plus tard. Son esprit avait encore mal et son corps, trop faible, devait économiser le plus possible son énergie. Le manque de nourriture et d’eau l’avait rendu faiblarde. La jeune femme se passa une main sur le ventre avant de se relever péniblement. Elle n’avait plus l’allure insouciante de la passante avec les mains derrières la tête. Elle sentait la lourdeur de ses cornes et le mouvement de sa queue ainsi que ses pattes s’enfoncer un peu dans le sol quand, de retour à la position vertical, ses griffes de lézards y bougeaient doucement. Toujours derrière l’homme, ses fils étranges qui lui servaient de cheveux scintillaient futilement dans ce monde de dépravés.

L’odeur des humains ne réveillait pas en Sonia une envie bestiale de chaire et de sang. Du moins pas encore, puisque toujours dans l’idée que la salade et les fruits étaient la solutions. Inutile de préciser que cela va être beau comme réaction quand elle sera mise au courant que la pitance la plus valable en cette terre était encore les réfugiés… et que la végétation était au niveau nul de son existence. Soit. La situation du moment la rendait mal à l’aise…

( Merde, l'autre a repris ses esprits, elle a l'air plutôt dangereuse, c'est risqué ... )

La fille se releva, j'aperçu une queue derriere elle, en fait son corps n'avait plus rien d'humain, elle se comportait tel un légume a mes yeux. Je regardai a nouveau le type, son regard était menaçant, de plus je devais le battre avant d'éliminer l'insecte.

" J'en suis navré, mais je ne compte pas lui laisser la vie sauve, tu me gênes, j'espère simplement que le plus juste d'entre nous ai raison de l'autre."

Je remontai mes lunettes, posa le sac du chien, esquissa un léger sourire.

" PRET ? "

* grand balayement de l'air d'un coup de claymore *

Le membre Ryusaki a effectué l’action suivante : Lancer de dés

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Le mal s'infiltra en moi... Infectant mêmes les pores de ma peau. De longues veines noire ressortirent de ma peau, mes pupilles rapetissèrent en deux fentes noires et mes cheveux se dressaient un à un sur ma tête. Je perdais le contrôle de mon corps tout en gardant mon esprit intacte quoique influencé par la transe dans laquelle j'entrai. J'esquivai le coup de mon adversaire plutôt facilement en déviant la lame de mon fin sabre.

-N'as-tu donc pas peur de mourir mortel?? dit une voix profonde et grave qui n'était pas la mienne.

Je ne prit pas la peine d'essayer de me cotroler quand mon bras dirigea ma fine lame vers mon ennemi par deux fois... Je ne savait pas ou cela aboutirais, mais j'avais confiance en moi... Ou en ce qui hantait mon âme!!!

(désolé j'ai oublié de lancer)

Le membre Andreas a effectué l’action suivante : Lancer de dés

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(Eh bien, ce n'est pas qu'un simple sabre)


Le fusil pointé sur moi, l’homme se recula tranquillement jusqu’à son véhicule. Une moto semblable à celle que j’avais utilisé lors de mon escapade avant l’explosion. Il avait l’air effrayé. Pourtant je ne croyais pas qu’il avait vu mon apparence. De toute évidence il n’y accordait pas d’importance, ou une importance moindre. J’essuyai tranquillement le sang sur mon arme en le regardant dans un demi-sourire ignoble, malsain. Il avait l’air de penser que je pouvais éviter les balles comme si j’était invincible. Après que le sang soit partit, emportant la souillure du mal avec lui, que je reprit mes esprits, je clamai haut et fort : ‘’ Quand tu chercheras un but à ta vie, viens me voir, j’aurai un travail pour toi. ’’

Je rengainai mon arme et prit la ‘’chose’’ dans mes bras, l’emportant hors de la vue de cet homme. S’il ne s’alliait pas à moi, on allait sans doute en entendre parler bientôt. Je pensais que c’était le genre d’homme qui attaquait dans le dos…