[Europe] Le discours derrière la télé

Anji arriva, la démarche traînante, sur la place bondée de passants qui marchaient en tout sens. Il était exessivement désagréable de devoir se frayer à coup de coudes un chemin dans cette marée humaine, aussi la jeune fille usa t-elle de son sonare pour se dégager une voix de passage, envoyant valser la population en tout sens.
Elle apercut l'écran, fronça les sourcils derrière son bandeau blanc; quelques choses n'allait pas. A l'aide de son sonar, Anji envoya de délicates ondes sonores vers le socle, qui lui renvoyèrent dans son esprit les échos argentés d'une sorte de boîte, bien dissimulée.
Quoi que ce fut, c'était certainement très bien imaginé et, surtout, camouflé, puisque même Anji avait eu du mal à le repérer à coups d'échos.
La jeune fille haussa les épaules et avança encore un peu dans la foule, main dans les poches. Soudain, elle reconnut avec surprise Hayabusa et le mec aux bières du bar de l'autre soir.

"B'jour" fit-elle en s'approchant d'eux. Elle resta dans les parages et se mit à observer l'écran géant dans l'attente d'un évènement.

La foule discutait, chuchotait, se demandait pourquoi y avait t-il un discour.

Du coté de l'église de la ville, du moins ce qu'il reste de la ville, l'on pouvait entendre des coups de feu et des bruits de bagarres.

Puis plus rien.

Soudain un homme traversa la grand vitrail de la face Est de l'église et le prêtre sortit du batiment d'un pas plutot décidé.

L'homme avait l'air plutot sonné, mai scela ne l'empecha pas de tenté de se relever pour attaquer le pretre, qui dégaina et lui fit un trou de 5 cm dans la poitrine.

Il se retourna et vit toute une maré de gens qui se bouscula pour se rapprocher d'une estrade ou était placé un écran géant.

Il enleva se robe, sortit une cigarette et s'approcha plus près pour voir ce qui se passait.

C'est à ce moment qu'il appercut les gens du pub, avec qui il était il ya quelque temps, et qu'il comprit par la meme occasion qu'il se tramait quelque chose en voyant l'homme a la batte éléctrique rigolé avec un petit sourir sadique.

Il revenu sur ses pas, entra dans un cabane derriere son église et sortit avec une pelle.

Il traina le cadavre de l'homme et commenca a creuser un trou a coté d'une écurie.

" je leur avais dit que je les enterrerai dans une foce à purain, mais ils ne m'ont pas cru ... Bref !
Je me demande ce qu'il se passe. Je sais que je ne sors pas souvent dehors, mais là, pour qu'il ait sortit un ... écran ... géant ... c'est qu'il se prépare un grand évenement ! "

Soudain, une bourasque de vent fit voltigé gracieusement dans l'air un prospéctus qui se posa sur le visage du Caporal.

Nerveusement, il mit sa main sur le prospectus et l'enleva avec un peu de rage et commenca à lire ce qu'il y avait de marqué

" D'accord je vois ... un discour hein ?!
Mister Batte éléctrique + ... Miss bandeau blanc + ... Mister je m'enfuis quand je suis un peu blessé et sa troupe de sauvage + Discour = Grosse emmerde pour le Saint Esprit ... "

Il fixa la bande de Rebels et écrasa le prospectus, puis le fourra dans la bouche du mort avant d'écraser sa cigarrette sur le jean du cadavre.

Il reboucha le trou et redescendant ses manches, il s'exclama fou de rage

" MERDE !!!! mon pantalon tout neuf !!!!!! Maintenant j'ai de la terre dessus !!
Oh putain !"

Il reprit sa pelle, détérra le cadavre, et commenca à le frappper et à la cogné avant d'entrer dans la cabane, de ressortir avec un bidon d'huile et de lui en versé dessus. Il gratta un allumette et la jetta dans le trous avant de partir voir le Discour.

Hayate n'aimait pas la foule, il préfère rester en dehors des gens, il préfère l'ombre et ne tue que si il est obligé.
Il fut prévenu du discours par Hayabusa et il se rendit sur place. Il prit sa grande cape noir munie d’une capuche qui recouvrait sa tête, il prit aussi son épée qu’il mit dans son dos, on ne sait jamais…
Pour éviter la foule il se rendit sur le toit le plus proche. Il s’installa à l’ombre et s’accroupi. De son perchoir il pouvait voir une grande partie des personnes situées en contre bas, puis il reconnut certaines personnes comme le curé fou, ou la fille au bandeau.

*Tous des dingues* pensa t-il. *Tiens d’ici j’ai une belle vue du grand écran, je suis impatiens de voir la réaction de certaine personne et je crois que même les agents de sécurité ni pourrons rien. Ha monde de merde, même après la majeure destruction de ce monde, il y a encore des pourritures qui essayent de foutre le bordel au lieu d’aider les gens. Et je les vaincrai pour obtenir la justice.*

Puis il attendit de voir ce qui va se passer.

*Pourvu qu’il n’arrive rien à Hayabusa*

Un petit nuage de fumée s’élevait devant l’immeuble où était perché Hayate, montait tranquillement, faisant fit des bonnes convenances et allant là où ça lui plaisait…
Par contre, là d’où il venait, une clope d’allure modeste, sans doute déjà utilisé, coincé entre les lèvres du jeune homme en contre bat, on ne sentait plus la liberté.

Celui-ci délogea le mélange d’herbe et de papier de sa bouche, rejetant par la même occasion une bonne bouffée à l’odeur de tabac.
La main qui avait prit la clope portait des gants sans doigts, signe de l’inutilité de la chose.

Un manteau noir recouvrait le corps du fumeur alors qu’une capuche restait sagement pendante dans le dos de celui-ci.

La foule se pressait contre l’écran, ou plutôt, essayait car, à la hauteur qu’elle était, ce fut assez difficile.

Des commerçants aillent perdu par mal de chose étalait maintenant tout juste ce qu’il fallait pour survivre de nos jours, profitant un peu de tout ce remue ménage pour se faire quelque pièce.

Juste que là, rien d’anomal, heureusement, sinon la fau luisante sous la très, très très faible lueur qui réussissait à percé les nuages, ou plutôt, à naviguer aux dessus.

Quoiqu’il en soit, l’écran s’alluma d’un coup, sous les yeux attentif et le silence maintenant quasi religieux de la scène.

Envoyant le magot de sa clope à terre, l’être bougea légèrement, ses ailes s’agitant à peine assez pour réveiller un mouchard, alors que l’allure d’isolation entourait la place comme un cailloux au milieux d’une marre.

Hayabusa tourna la tête et vit Hayate, ce qui le rejouissait de voir ses amis ici en cas de problème. Le jeune homme fit un geste de la main pour dire bonjour a ses amis. Puis la télévision se mit un route, un grand silence envahit les lieux. Le president du l'armée politique, l'homme le plus puissant de cette planète, entama son discours tant attendu, qui sera traduit dans toutes les langues.

"Chère habitant de la terre, voyez comme nous sommes tombés bas! Vous avez certainement croisés des ivres qui gaspillent la nourriture et boisson? Ces types se font passer pour des rebelles! Vous en avez pas marre qu'une bande de.. de... (le president n'osa pas dire le fond de sa pensée) voyous insouciants se remplissent l'estomac jusqu'a vomir alors que certains meurent de faim? Moi si! Et je vais faire changer les choses! Tout les bars, restaurant et centre commerciaux seront fermés jusqu'a nouvel ordre! Toutes les nourritures seront requisitionnés pour etre distribués aux Etats unis et seulement a l'armée politique. Tous les soldats de l'armée et agents de sécurité de l'armée de l'europe, asie et océanie seront immédiatement transportés aux Etats unis, quand aux autres rejoignez nous ou mourrez! Sinon autres choses importantes, nous prevoyons l'extinction de la race humaine vers mi-decembre. Nous mourront de faim. Si nous ne trouvons pas de solutions vite, vous n'aurez pas l'occasion de feter la nouvelle année."

On entendit alors "Assasin! Traitre! Enc*lé" provenant de partout, la bagarre n'allait sans doute pas tarder!

Derek s'avancait lentement car il y avait beaucoup, beaucoup de gens.

" Pardon ... Excusez moi ... Attention ... Je passe ... Shazam ... Un éléphant rose là ba * quel abruti * ... Degage ... Merci Mon fils "

Il se posta a 15 metre de l'estrade, la distance maximum qu'il pouvait approcher, la foule était trop compact pour encore avancer.
Il jetta sa cigarette par terre et l'écrasa, puis fouilla dans ses poches, pour enfin sortir un gros bout de pain, qu'il commença à déguster jusqu'a ce que l'homme devant lui se retourna un couteau de chasse à la main, et qui voulait manifestement lui raquetter son bout de pain de campagne.

Il baissa le regarda vers le couteau, mis un cout de poing dans le ventre ce cet inconscient, pris le couteau et commença à l'examiner :

" joli cure dent que tu as là jeune homme, justement je cherchai un couteau suisse pour curer les joint de ma salle de bain. Je peux le garder ? Je suppose que tu ne vois aucun inconvénient à ma proposition n'est ce pas ?

- Non non, gardez le, je vous l'offre ... "

Derek lui offrit le gros bout de pain en échange, et sortit de sa poche une cigarette.
Il l'alluma et commença à la fumer

" Teuh teuh teuh ... putain ... c'est d'la bonne .... Yahouuu ... je vole ... "

après 10-15 minutes, il redevint normal et vomit sur l'homme à qui il avait offert son bout de pain, le bout de pain maintenant couvert d'abylle et de carotte.

Quand le discours se finit enfin, Derek compris que les membres de l'armée politique allait se faire ... comment dire ... défoncer la gueule.
Même si il ne partageait pas les idées du président, il réfléchissait à ce qu'il devait faire.

Il vit des gens, de plus en plus nombreux, se retourner vers lui, avec un regard menaçant.

Derek tremblait de plus en plus fort, d'excitation, l'idée d'une baston pour lui tout seul l'excitait tellement, qu'il pourrait jouir d'un instant à l'autre.

Il s'exclama à grande voix :

" ATTENDEZ MOI LA ! JE REVIENS TOUT DE SUITE !!!!! JE NE TARDE PAS !!! "

Il sprinta vers son église, rangea sa robz qui était resté près du cadavre en feux, mit des bottes, une veste plus indiqué pour des déplacements rapides, un nouveau pantalon, des recharges de napalme, et une ceinture avec des balles.

Il revint aussitot en ce plaçant sur l'estrade, et il cria à la foule qui criait des injures : " ALLEZ Y, JE VOUS PRENDS TOUT UN A UN !!! "

"Tous les soldats de l'armée et agents de sécurité de l'armée de l'Europe, Asie et Océanie seront immédiatement transportés aux Etats unis, quand aux autres rejoignez nous et mourrez! Sinon autres choses importantes, nous prévoyons l'extinction de la race humaine vers mi-décembre. Nous mourrons de faim. Si nous ne trouvons pas de solutions vite, vous n'aurez pas l'occasion de fêter la nouvelle année."

*Et voilà, c'est fait, l'Amérique a déclaré la guerre au reste du Monde, enfin l'Amérique, ce qu'il en reste..*

Puis il se leva et approcha du bord de l'immeuble d'où il se tenait. Hayate se rendit compte sans surprise que cela déclenchera un mouvement de fureur et de baston! Puis il fit signe à Hayabusa qu'il partait.

*Je ne veux pas assister à ce genre de bagarre, je resterais à l'arrière protéger ceux qui valent la peine d'être sauvé.*

Puis il sauta de son perchoir en dehors de la bagarre général, il sortit son épée et cria :

« Laissez les gens partir ! Et ceux qui veulent la bagarre, allez jouer plus loin, Je veux que vous les laissiez partir. »

Hayate ne s’attendait pas à une réponse favorable…..

Hayabusa qui tenait le manche de son épée, pret a se défendre et non a attaqué, lacha prise et se tourna vers Anji avec un sourire:

"Ca sera avec joie! Cette bagarre risque d'être aussi violente qu'inutile, autant s'en aller. Et profitons de boire plus qu'un verre avant qu'ils ne requisitionnent toutes boissons et nourritures. Sauf que cette fois, c'est moi qui régale!"

Puis il prit la main d'Anji et coura pour sortir de la mêlée. Quelques coups de feux rententirent et plusieurs hommes tombaient. Un homme mal-rasé et mal habillé se metta en travers du chemin des deux jeunes, un couteau a la main. Hayabusa sans réfléchir sortit son épée du fourreau et trancha la tête de l'homme sans même chercher a comprendre ce qu'il comptait faire, pour Hayabusa c'était évident, prendre la demoiselle et l'argent de jeune homme.

Anji ne dit rien et se faufila à la suite de Hayabusa dans la foule agitée. Le discours du président et les attitudes provocantes du prêtre avait surement chauffé les plus susceptibles car la bataille se faisait imminente. La jeune fille enclencha son sonnar et créa un couloir d'ondes sonores où elle-même et Hayabusa pouvait passer sans aucune crainte d'être bousculés.
Ils arrivèrent donc sans encombre au bar, bondé il y avait quelques instants, mais à présent tout le monde était sorti se battre.

"Futile..." laissa échapper Anji dans un souffle.

Elle entraîna Hayabusa à une table placée devant une baie vitrée. D'ici, on pouvait avoir la vue sur la place et la foule de gens tout en restant en dehors du bruit et du chahut.
Anji s'assit sur un haut tabouret et héla un serveur.

"Un pepper mint, pour moi" fit-elle, puis elle ajouta à l'intention de son collègue "désolée, je ne pourrais pas te rembourser."

Mask avait écouté attentivement le discours du "tyran" (comme il le pensait). Il sortit rapidement l'interrupteur des charges explosives, mais hésita.

*Non... Pas encore... Pas assez de raclures à éliminer. Attendons la bagarre, ça n'en sera que plus beau.*

Le prêtre de l'autre jour était là, lui aussi. Visiblement défoncé par une quelconque substance illicite, il titubait en délirant sur les spectateurs.

*Décidemment, le clergé n'est plus ce qu'il était.*

De nombreuses personnes, armées de pelles, de lames soigneusement aiguisées (pour la plupart), d'armes à feu et autres variantes, accourèrent sur la place, en crachant des insultes aux soldats de l'armée, déjà bien remontés.

*Ah, ça sent les tripes et le sang...*

Le bordel innomable qu'on allait appeler la bataille éclata à la suite de la mort d'un gosse dont la tête avait été arraché violemment par un soldat... Les civils, transformés en combattants, avait réagit au quart de tour et avait lancé l'assaut. La suite est indéfinissable...
Mais on on va quand même la définir : les soldats avait dégainé et massacrait littéralement les civils. Sûr que leur équipement de combat était plus élaboré que celui des amateurs...
Mask observa les nombreuses effusions d'émoglobine pendant un bon bout de temps d'un air absent (tuant quelques soldats - qui avait eu le malheur de s'attaquer à lui - au passage) et finit par reprendre ses esprits. Il sauta sur un char de l'armée et bondit sur un toit. Une petite grimpette allait le réveiller. Arrivé en haut d'une tour, il essaya de récupérer Qherv dans son champ de vision. Bingo !

*Je vais l'écraser ce dictateur...*

...Etait en train de se frayer un chemin parmit ses gardes du corps, qui repoussaient les rebelles les plus téméraires à grands coups de grosses artillerie.

*A propos de rebelles, ils sont où les autres de tout à l'heure ?*

En train de gagner un bar... Décidemment, ils en redemandaient.

*J'aurais bien besoin d'un verre moi aussi, en attendant le moment pour actionner mon petit feu d'artifice...*

Mask descendit de l'immeuble et rentra dans le bar à son tour. Pratiquement désert, il n'y avait que deux tables d'occupée. La fille au bandeau et le blondinet peureux était tranquillement installés à la première, une bande peu recommandable se fendant la poire devant le spectacle de dehors occupait la seconde. Mask alla s'asseoir au bar et siffla la serveuse.

"Un verre de niaule et ton numéro de téléphone."

La serveuse n'exécuta que 50 % de la commande, comme le prévoyait Mask... Il avala son verre d'une traite et ressortit l'interrupteur.

"Hayabusa!!!!! Cria Hayate parmi le brouhaha de la bagarre générale. Hayabusa ...."

Puis il couru vers le bar où il venait de l'apercevoir entrer. Il bondit à l'intérieur et cria.

"Qu'est ce que tu fait! Hayabusa l'armée va débarquer et pas simplement avec des agents! Ici est une ville importante, il y a des chose plus importantes que de boire un coup avec son amie....."

Puis il se retourna et trancha la tête quasiment instantanément qu'il se retourna. Le corps s'effondra devant lui un couteau dans la main.

*désolé mon pote!*

"Bon Hayabusa dépêche toi, si tu veut vivre plus longtemps tu ferai mieux de me suivre! D'ailleurs j'invite tout le monde ici à me suivre si vous voulez survivre. il est temps de s'entraider."

Puis il se retourna en bloquant l'accès au bar que des dizaine de fous furieux voulait investir.

"Dépêchez vous de prendre une décision......Vite"

Hayabusa, qui avait trop bu et n'étais pas habitué a l'alcool, d'ailleurs c'était la première fois qu'il buvait autant, alla voir Hayate en se levant difficilement et lui prononça avec une voix d'alcoolo:

"Ecoute, euh... toi! on est bien ici, j'ai pas envi de bouger, je bois un bon coup et demain je débarque aux states avec Anji! (il sortit un rot énorme) Pour la république, euh pour la rebellion!"

Puis il se retourna pour s'asseoir en fredonnant "allons boire un p'tit coup a la maison! hon! hon!" et reprit place sur sa chaise mais tomba a côté. Il retourna vers Hayate et lui dit avec difficulté:*

"Bon finalement on se tire! Mais on emmène Anji, Je crois que j'ai craqué!"

Hayate lui fit signe de tête comme pour lui dire "sage décision" mais il devait surement se dire que l'alcool l'avait rendu fou et l'interdire de boire a tout jamais! Puis ils allaient partir en demandant a Anji de les rejoindre. Le barmin s'exclama:

"Et l'addition! vous en avez pour au moins 50$!"
"Ouais ouais on verra demain!"

Depuis un bon moment, Anji sirrotait son Pepper Mint lentement, observant la bataille distraitement, parlant avec Hayabusa de tout et de rien, mais celui-ci semblait avoir de plus en plus de mal. Quand Hayate déboula dans le bar, l'état d'Hayabusa fit échapper à la jeune fille un rire cristallin, le premier vrai rire depuis bien longtemps...

*Il est vraiment...très spécial, lui*

Cependant la situation au dehors semblait avoir bien empiré. Voyant Hayabusa titubant, Anji mit le bras de celui-ci sur son épaule et le soutint comme un bléssé, lui adressant son plus beau sourire. Elle déposa vite fait un faux billet sur l'épaule du barman et sortit à la suite d'Hayate, se mêlant à la foule.
Il lui fit plus difficile qu'auparavant d'ouvrir un chemin à coup d'ondes au milieu de tous ces gens déchaînés, mais Anji y parvint, bras-dessus ras-dessous avec Hayabusa, le tout précédés d'Hayaté.

"Il faut sortir de la place" cria t-elle à l'intention de celui-ci.

Une grande agitation avait commencé après le discours de l’enfoiré. Les personnages semblaient être violent, par instinct ou par excitation, alors que les soldats du gouvernement peinaient pour garder la foule calme et avoir leur propre tête sur les épaules.

Le ciel semblait de ce fait, plus sombre que jamais, peut être était ce l’effet de la colère qui faisait crépiter l’air à plusieurs lieux alentours. L’excès de violence qui se réveillait était palpable et exigeait de ceux qui la ressentaient un minimum de prudence.

Des enfants sortaient de la foule, envoyant des déchets contre l’écran avec toute la rage que leurs petites corps contenaient, le désir de vive et de vengeance plus fort qu’autre chose.

Même pose même attitude, Karl aperçu plusieurs personnes ce diriger vers un bard, mais quoiqu’il en soit, il ne les rejoignis pas, n’aillant que faire de l’alcool que l’endroit devait avoir à offrir.
D’un mouvement fluide, il se retourna pour monter calmement sur le petit chemin qui menait à un lieu plus calme, mais sans doute aussi mal famé que la ville…

Cependant, trois vagabonds mal avisé se dire qu’un être partant aussi calmement ne devait pas être aussi innocent. S’approchant, ils entourèrent Karl de manière précaire, puisqu’il avait une place vide.

Sous une pluie d’injure, Karl claqua la langue et sortie sa faux de sous son manteau, appréciant la froideur du manche et la luisance de la lame. Encore dans la ville, il attendit que l’un des trois gars attaquent, près à se défendre, ses yeux brillants de manière insolente.

Derrière lui, le rassemblement de gens se fendait de manière mécanique mais difficile, alors qu’une jeune femme apparaissant, tenant un gars dans ses bras. Mais pour l’instant, il n’y avait rien d’intéressent là dedans.

L’un des brigands chargea, couteau en main, alors qu’un autre se penchait pour lui faire une jambette.

S’appuyant contre la lame et se donnant un élan, il se souleva dans l’air pour donner un coup de pied dans le visage de son premier attacher, le deuxième s’était relever, alors que lui retombait dans un mouvement calculé, pour soulever sa fau et d’un mouvement, trancher l’être de l’épaule à la hanche d’un trait net.
Retournant sur lui-même, dans son dos, son manteau se soulevait légèrement, du au mouvement de os d’aile, soulever par l’air et l’excitation de la bataille.

Reculant légèrement, il laissa les deux autres approcher de la même manière, le bras bien tendu vers l’extérieur, le manche de sa fau derrière lui.

Celui qui avait reçus un coup de pied se résigna à laisser l’autre agir en premier, cherchant une faille dans la pose de Karl qu’il pourrait exploité.

Bref, bien vite l’incident fut disparut, alors qu’essuyant sa fau avec un chiffon encore propre sortie de sa poche, Karl contracta ses ailes, ne voulant pas qu’on vois l’étrange infirmité. De retour à la normal, il tassa l’une des têtes qui étaient encore chaude et s’assis à terre, non pas pour se reposer, mais plus parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre…

"Sage décision Hayabusa, fit Hayate en le voyant retrouvant une partie de son esprit. Maintenant il faut partir, vite!"

Il sortit bousculant plein rebelles et...plein de cadavres. Il rangea sa lame imposante dans son dos et sortit de sa cape une lame beaucoup fine, plus pratique dans se genre de situation.

Ils sortirent de la foule et vit un homme qui venait de sortir une faux.

"Hou la merde, il y en a des bizarres ici contournons par là"

Mais à peine que le petit groupe fit deux pas que Hayate les stoppa. Ils entendirent alors un bruit sourd qu'ils connaissait, des chars d'assauts!

"Déjà ici, ils ont fait vite les enfoirés!"

Mais quand il se retourna se préparant à voir les salles têtes de militaires bourru, il vit d'effroyable monstres ressemblant à des insectes.

"Mais qu'est ce que...."

Il fut encore interrompu par un bruit alarmant. Ils se retournèrent tous d'un seul coup et vit un énorme insecte qui ressemblait à une menthe religieuse énorme et disproportionnée. Ils étaient complètement effrayés par la bête sauf un seul, Hayabusa qui semblait encore sous l'effet de l'alcool...

Une agréable monter de cliquetis envahissait la tête de notre chère Akasha, laissant en elle toute part d’humanité s’éclipsé comme une feuille tombant de son arbre.

Le temps de la comédie n’était plus, tous les sens de la bête qu’était devenu la jeune femme laissaient libre cour au seul instinct qui lui restait suffisamment encré dans les circuits électriques de son corps pour qu’elle agisse sans aucun doute possible.



Une espèce d’insecte au cheveux rouge et à l’allure vaguement humanoïde venait de faire son apparition dans l a foule, évitant balle, coup de feu et lame rapidement alors que sa mâchoire, qu’i s’ouvrait de manière démesurément grande (Les joues aussi) formait une espèce de motif floral épineux à souhait alors que des antennes perçaient en avant comme en arrière certain indésirable qui venait troubler les activités de la chose.

De petit pic sortait des coudes de la chose alors qu’une grande gicle de sang s’élevait dans les airs à son passage. Les autres insectes quand a eut, la laissait passer sans s’en préoccuper, l’air bien trop absorbé dans leurs tâches.

D’ailleurs, bientôt l’endroit fourmilla de ses êtres autres fois humains, alors que de la foule, s’élevaient les sons habituels d’une bataille.



Les mouvements rapides des proies lui occasionnait un désavantages majeur, bien qu’avec plusieurs coups de chance, ceux-ci finissaient généralement entre ses mains.
Instinctivement, ses radars, se mirent en marche, lui donnant une vue meilleurs que la plupart des humains.

Un mur d’onde, cependant, vint troubler sa vision et c’est en émettant avec plus de force qu’une partie de la foule en avant d’elle fut projeté à terre de manière brusque.
Sans élégance, ses congénères en profitèrent.



Fermant sa mâchoire, l’insecte femelle reprit son chemin vers la source de ses troubles, émettant des cliquetis furieux alors qu’une grosse partie de ceux-ci allaient hanter l’esprit des autres insectes, créant le but commun d’éliminer un problème qui semblait plus important devant tous les autres présents.

Très vite, une masse importe de ceux-ci marchèrent vers un point précis, sans cesser de causer des dégâts sur leurs chemins, montant à même les immeubles pour ne pas dévier de leurs trajectoires...

Hayate qui regardait fixement l'insecte géant attendait son moindre mouvement, puis dans une extrême rapidité la menthe religieuse faucha le sol provoquant un petit nuage de poussière et de cendres.
Aucun humain ne pouvait eviter une tel attaque, pourtant la menthe s'éffondra, la tête découper, le sang ne coula même pas tout de suite tellement le coup était nette et rapide. Hayate courait déjà tenant Hayabusa sur son dos suivi d'Anji.

En une minute ils atteingnirent le camp. Hayate déposa Hayabusa par terre.
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EDITE: Tu n'es pas Ménédas dans ce forum n'oubli pas

(Euh, ça s'écrit "mante"...^^)

Mask sauta dans la bouche d'égoût, et plongea dans la m*rde. Il nagea sur 20 mètres, monta sur une paroi et rentra dans un passage étroit. Il rampa pendant une minute et arriva finalement dans un renfoncement où était installée la bombe.

C'était une énorme boîte métallique jaune et noir avec un compteur éteint dessus. Des tonnes de câbles sortaient de l'installation et longeait différents passages qui menaient sur l'extérieur. On entendait à l'étage supérieur des cris et des tirs qui faisaient résonner le lieu où se trouvait Mask. Celui-ci sortit une valise et l'ouvrit. Des outils, des fragments de branchements et des parties d'installations électriques s'y trouvaient. Il se mit à l'oeuvre. But : améliorer la puissance de la bombe. Pour cela, il devait désactiver certaines fonctions qui étouffaient l'explosion et opérer quelques changements.

Après quelques minutes de bidouillage, il rangea son attirail et activa la bombe. Puis il retourna dans le passage où il se trouvait avant de s'aperçevoir qu'il avait perdu le détonateur.

"Putain, non... Bordel, nooon !!"

Mask se dépétra du passage avec rage et retourna dans la pièce de la bombe. Puis il sortit sa batte et se mit à frapper contre le mur. Le mur ressemblait à un tas de ruines au bout de quelques temps, lorsque Mask se calma.

*Bon... Va falloir que je l'active à la main...*

Il s'approcha de la bombe et ouvrit un boîtier. Son coeur battait à 200 à l'heure quand il frôla le bouton rouge lumineux de mise en marche...

Clac !

Deux secondes plus tard, Mask était déjà retourné dans le passage. Il arriva dans le couloir des égoûts après 30 secondes, il ne lui restait plus que 4 minutes 30 pour s'arracher de là. Il sauta dans l'eau et nagea le plus olympiquement qu'il le pouvait. Plus que 3 minutes... Il monta à l'échelle de l'entrée des égoûts. Plus que 2 minutes 50... Il referma le couvercle et courut vers le véhicule le plus proche. Plus que 2 minutes 30... Il essaya de démarrer la voiture où il était. Plus que 2 minutes. Il se résolut à sortir de cette foutue caisse et décida de courir à pieds. Plus qu'1 minute. Il arriva à 700 mètres de la place. 5... 4... 3... 2... 1...

La bombe explosa.

Quelle déflagration !

Caporal en fut tout étonnant lorsqu'il fut sauvagement et brusquement envoyé à une quinzaine de mêtre en hauteur, pour ensuite atterir dans le pare-brise d'un des fourgons des agents, 200 mètre plus loin.

Il sortit sa tête du volant et se retourna, sur la capot, afin de voir ce qu'il s'était passé.

Soudain, une pluie de morceau et de sang d'insecte s'abbatit sur lui, le recouvrant completement d'un liquide hétérogène, gluant, et vert.

" Dégueulaaaaaaaaaaasse "

Il se laissa glisser sur la capot afin de toucher terre pour s'en aller mais au moment ou ses 2 jambes étaient sur le sol et qu'il poussa sur ses mains pour être débout, il s'écroula net.

" P'tin, c'est quoi c'bordel ???
Je commande à mes jambes de bouger !
Youhou, on m'écoute, on se releve et on avance.
Je le crois pas ...

Caporal Derek, Handicapé ... Ca va pas le faire pour mon grade ...
Un pretre à fauteuil encore moins. "

Il se mit à ramper jusqu'à une plaque, montée sur roue, habituellement utilisée pour transporté les grosse caisse d'un endroit à un autre, puis à imiter la brasse pour enfin arriver à avancer rapidement.

" Faut que j'aille voir la Lieutenant Freedom, pour qu'elle me remette sur patte, si ce n'est pas trop grave. "