[Lieu du Crash]Arg...

Des bruits de frottements, une grande pression contre son corps. Des trucs ricochaient contre sa peau et une chaleur plus que suffisante venait écraser sa masse de manière particulièrement convaincante. Elle n’avait aucune envie de se lever et un sommeil profond continuait de circuler dans tout son être malgré son esprit réveillé. Aucune activité, sinon celle du vent et de la poussière, semblait proliférer à l’horizon. Projet 34 fut prise d’une toux qui lui arracha une bonne partie de la gorge, celle-ci remplit à moitié de poussière et autres cochonneries dans le genre. En relevant la tête tout en gardant les yeux fermés, ses cornes raclèrent le sol. La poussière qui s’éleva de ce geste passa près de ses joues, mais partirent dans les airs, le vent toujours aussi puissant rejetant tout sur son passage d’assez léger pour ce faire.

La chaleur lui tombait sur le cœur. Depuis combien de temps n’avait-elle pas eut aussi chaud… Son corps était lourd et, s’appuyant sur les mains, elle releva son corps du sol avec une certaine difficulté, ses longs cheveux venants agacer le mouvement puisque restant sous ses mains, le reste de ses fils argentés qui lui servaient de cuir chevelu suivit la poussière, mais ne partie pas aussi loin, fort heureusement. Elle rampât ainsi deux trois minutes, cependant son corps fut trop lourd. Elle n’était plus habituer à ce mouvoir, ces jambes, elle en avait conscience, mais mettre l’idée en pratique de les bouger n’était pas si facile que ça. La première chose qu’elle fini par faire, au contact de quelque chose de moue et à l’odeur particulièrement peu accueillante, fut d’ouvrir les yeux. Première vision sur se nouveau monde, une cage thoracique défoncer, certain lambeaux de chaires encore présent, et d’autre un peu moins beau… suintant la pourriture.

Le corps de ce scientifique, dans lequel ses mains trempaient, ne fini pas de la subjuguer, ce ne fut quand un grognement possessif, signalant un danger certain, fit son irruption dans le paysage auditif, qu’une certaine émotion passa sur son visage. Allait-on la manger? Une petite dose d’adrénaline suivit cette pensée, alors que tentant encore de bouger ses pattes pour marcher, So sentie un léger mouvement au niveau de ses pieds, mais sinon, le vide totale. C’était rageant, bien que la chaleur et la sécheresse qu’il faisait ici ne lui donnait pas la force nécessaire de s’exprimer particulièrement.

Une certaine douleur prit ses côtes par surprise alors qu’elle roulait sur le côté, sans savoir quoique ce soit sur ce qui venait de ce passer. La poussière venait de s’accumuler dans son pelage, mais ça elle ne le savait pas plus, alors que sa queue de deux mètre et plus, ou moins, venait de battre l’air d’un mouvement qui semblait exprimer ses émotions du moment. Dans sa roulade un peu de chair était resté collé contre ses mains. C’était dégoûtant et le sable lui brûlait la peau. Soudain, sa queue heurta quelque chose de gros, de dur et de grognant. Qu’était-ce donc que cette chose qui était là, avec elle, sur cette endroit pratiquement désert, alors que derrière, mais sans le savoir, se dressait ce qui avait été des bases scientifiques qui au paravent, se trouvaient dans l’espace… bien confortablement en train de flotter.

Quoiqu’il en soit. Sa faiblesse était apparente et elle n’allait pas cesser avant sans doute plusieurs heures. Le temps de reprendre doucement le contrôle de son corps. Destin ou simple lieu de carnage, elle fini de rouler vers un autre corps. Celui-ci presque entier, quoique ouvert, encore une fois. Le bruit sec des os qui cassaient sous son poids ne prit pas de temps à alerter son adversaire qu’elle avait mise à terre sans s’en rendre compte avec sa queue de reptile. Soit. Il faisait étrangement noir dans les environs, il devait faire nuit, que Sonia se disait alors que, la prenant d’un bras, une bête indéterminé venait de la soulever du sol, point positif, sa demi conscience ne lui donna pas trop de douleur comme il en aurait été le cas si, par exemple, en pleine prise de ses moyens, elle aurait parfaitement vue les griffes prédominantes qui se dirigeaient vers son ventre sans élégance n’y grâce aucune. Fait curieux c’est à se moment là que ses jambes prirent conscience et dans un sursaut d’instinct de survis, ses pattes de lézards furent plus rapide, alors que son corps appuyer avec sa queue, donnait une bonne force au coup.

Inutile de dire que la bête lâcha Sonia, mais que celle-ci en retombant, ce ne fut pas stupidement, mais sur les pieds, se tourna rapidement pour asséner un autre coup de queue rapide au tas de chaire de griffe et de poil qui s’était depuis quelques minutes misent en tête de la manger comme tous ses scientifiques qui semblaient joncher le terrain. Elle était encore à demi réveillée. Son mode automatique mis en marche, il ne semblait que rien ne pouvait arrêter ses mouvements répétitifs de fouet. Après un certain temps, la masse fini par être un tas de chair et d’os. Rien de bien glorieux.

La queue souiller par le liquide vermeille mais gélatineux, elle enfouit celle-ci dans le sable, passa ses deux mains sur son visage et fini par regarder le paysage.

Une désolation totale. Il ne semblait pas avoir grand-chose à dire d’autre, à penser même. Sonia dégagea les cheveux que le vent envoyait dans son visage d’une main … verte? Une connexion nul annonça le début des hostilités. Un mal de tête envahie son crâne à certain endroit stratégique. En arrière de l’arcade sourcilière droite, par exemple, où sur les tempes. En tout cas, rien pour être agréable. Tremblante sur ses jambes, comme un nouveau nez qui doit apprendre rapidement à marcher pour survivre, elle fit ses premiers pas en ce bas monde avec une certaine difficulté, d’autant qu’une rage de toux peu accueillante suivit ce retour à la réalité.

Le vent continuait de souffler, imperturbable, peut être un peu trop, de la poussière, du sable peut être, venait d’un côté et de l’autre virevolter alors que, regardait autour d’elle, la vision des ruines de la base scientifique et tous ses corps morts semblaient désigner son retour à la vie…qu’était-ce donc que cette infamie? Qu’avaient-ils fait… cette… endroit c’était… où? Où était-elle? Ça ne ressemblait même pas à la planète! Même elle ne ressemblait pas à ce qu’elle … non elle ne l’était plus. Humaine n’était pas une chose donc on pouvait la qualifier, maintenant…

Saleté! Bordel! Elle s’appuya sur sa queue encore une fois, un vertige lui prenait d’assaut les sens. Un coup de vent plus tard et elle se retrouvait inconsciente, encore une fois, au sol…

L’odeur des corps en décompositions avancer eut fini de réveiller Sonia définitivement. Le vent soufflait toujours, le paysage était aride. De retour debout sur ses pattes qui semblaient lui avoir fait gagner quelques centimètres, son mal de tête était parti et ses longs cheveux ne cessaient de faire des pas de danse avec le souffle brûlant. Le monde tourna un instant devant ses yeux et tout se stabilisa. Il lui semblait être dans un désert… et cette odeur de putréfaction n’était pas pour rendre la chose plus accueillante qu’elle ne l’était déjà. En connaissance de cause et surtout avec une part de gros bon sens, Sonia décida de marcher vers une direction quelconque, laissant derrière elle les débris, corps et autre (genre des documents…) derrière elle. Elle avait encore du mal à bien marcher plusieurs fois l’impression de tomber face première se fit sentir, mais pour l’instant, rien de cela n’était encore arriver.

À mesure qu’elle avançait dans se paysage peu avenant, voilà que des éclairs de ruines passaient dans son champ de vision pour disparaître aussi tôt dans une couche de sable, était-ce des maisons? Des immeubles qui autrefois se dressaient ici… et toutes les personnes qui y avaient habités… étaient-elles tous mortes, à présent? Dévorer par les mêmes créatures qu’y avaient tenter de l’éventrer, ou simplement, de faim de soif et de fatigue? Elle savait que quand elle avait été amener sur cet grande surface spatial. Y avait-il eut un conflit si grand que tout avait été détruit? C’était fort probable, à la stupidité des gouvernements datant… Une petite crise de toux la surpris soudain, et c’est à genoux qu’elle fini par se calmer, le larynx en feu. De se point de vue, elle distingua des mouvements sous le sable, non pas causer par le vent, mais par de petites bêtes qui cliquetais. Une notion de danger arriva dans son esprit alors même que l’une de ses nouvelles créatures sortaient de sa cachette grumeleuse pour lui sauter au visage.

Rien à faire, elle se tassa la bête étrange d’un bras ferré. Ses chaînes frappa sa peau dans un mouvement, ce qui ne lui fit pas du bien pour une seconde, et rapidement elle se releva, plein de truc de ce genre se dirigeaient avec empressement vers sa personne. À croire qu’elle était devenue la cible numéro 1 dans cet endroit abandonner… en tout cas, qui semblait! Sa queue fouettait l’air alors que partant à courir de petite chose s’agrippait aux écailles de ses pieds. Du sable… partout. Dans son visage, dans le vent sur la terre. Cette chaleur lui donna une nausée alors que l’effort physique, en soit minime, lui redonnait une impuissance face à la situation. Elle sentie quelque chose sur sa hanche et, par réflexe, prit l’insecte géant qui lui avait grimper dessus et bien que plutôt effrayer par la taille du scarabée, l’écrasa entre ses doigts sans faire de cérémonie, une petite panique au fin fond des yeux.

Soit, elle avait jeter le cadavre à terre et soudainement, la poursuite cessa, et comme ci ce fut un signal, tous les autres insectes se jetèrent sur leur congénère… Barbare! Un sourire incrédule passa sur le visage de l’étrange personnage que Sonia incarnait… ce fut là qu’elle prit connaissance de ses crocs. D’ailleurs, elle se coupa la langue. Mais du coup le goût anormalement sucré de son sang n’alluma pas de lumière d’alerte dans son esprit...

Elle reprit son chemin, avec cependant, beaucoup moins d’énergie cas son réveille. Quel merdier…

Tendit que le corps vert et doré de la toute nouvelle insecte en se monde pour le moins dévaster venait à marcher vers un endroit qui lui était maintenant inconnu, le temps ne changeait pas, sinon peut être parfois, des relevés de chaleur plus intense que les autres, des vents plus faible ou moins fort. Le sable était toujours présent. On eut dit que le désert avait prit la planète d’assaut. Cependant rien ne pouvait justifié dans l’esprit vagabond de la jeune Sonia les corps qui croisaient parfois son chemin, mort ou agonisant, des trucs pas très saint grouillant à l’intérieur ou simplement, des morceaux éparpiller un peu partout, comme si ici avant était un endroit où la populace semblait être d’accord pour dire qu’il y faisait bon de vivre.

Aujourd’hui ou cette nuit, elle ne pouvait dire, une certaine dose de panique guidait ses pas maintenant plus sûr cas son réveil vers ses nouvelles contrés redessinées par la main destructrice de l’homme. Aucune source de nourriture à l’horizon, du moins pour l’esprit encore si peu corrompu de So. Ici donc, nul végétation ne pouvait lui promette un semblant de salade, ni même un brin d’herbe lui donner la satisfaction de mâchouiller un truc. Pas d’eau non plus. Bref, ne lui restait plus que le pouvoir de l’imagination. Dans un sursaut elle avait fini par prendre conscience que ce qu’elle prenait pour des lucioles n’était autre que les reflets de ses cheveux dans la très mince couche de lumière qui enveloppait le paysage d’une lumière rougeoyante et plutôt menaçante. Soit. Elle avait l’impression d’être arriver sur la terre après les quatre chevalier de l’apocalypse. Il n’y avait rien de réjouissant la dedans.

Sa queue battait l’air au rythme de ses pas, comme défiant le temps de l’attaquer. Le balancement était si naturel que Sonia n’avait pas la conscience de l’effectuer. Comme si un deuxième elle s’amusait à ses dépends. Quoiqu’il en soit. L’ancienne demoiselle fini par arriver dans un petit tas de ruine, vestige d’une maison… de banlieue, oserait-on dire, il y avait ici la crasse et le désordre, mais nul trace d’être vivant ou de vive utile à sa « nature » végétarienne (car rappelons nous que l’humains est omnivore… !)…

Croyez le ou non, mais c’est à ce moment là que tout commença!