Akasha
Acte 2
Sa vie sur terre, depuis le crash des navettes, fut teintée de douleur et d’un plaisir malsain à copuler avec une mante religieuse géante. Tout d’abord. À ses premiers pas dans le nouveau monde, Akasha avait encore de la difficulté à garder son esprit saint, son côté insecte se battant régulièrement avec son bon sens. La jeune femme n’aillant pas été finalisé avant tout ces avènements, son corps évolua au cours des évènements. Son côté insecte prenant plus de place. Dans son esprit confus, elle garde le souvenir d’un Pub où se tenaient plusieurs personnes, armés et aux capacités spéciales. Elle se rappelle aussi s’être battue contre des agents. Mine de rien. Entre ces rencontres qui n’étaient en vérité que brève et une certaine confusion mentale, la jeune femme n’eut pas vécue beaucoup. Entre chasse pour la survie et paysage désert, marchant toujours plus longtemps dans une direction donc elle n’avait même plus la notion.
À force de chasse et de solitude, la nature de la russe avait commencée à se solidifier, donnant finalement naissance à une insecte dans la fleur de l’existence, bien qu’encore peu évolué sur le plan physique. Car de ville, village, ruine, désert et plaine fauché, il n’y avait pas de quoi survenir à la subsistance de la rousse. Un beau jour, dans les Ruines de Paris, la tueuse, au cours de son périple, surpris trois hommes, deux femmes et un insecte (l’un des rares qu’elle eut le loisir de croiser) mais malheureusement, cela devint une cata totale, une baston à ne plus finir et même si elle garde depuis ce jour le souvenir délicieux de la chaire blonde, il n’en restait pas moins qu’obliger de quitter le champ de bataille, elle avait perdu de vue pour très longtemps sa nouvelle connaissance.
Cette insecte, qui était en fait une mante religieuse mâle géante, tout en étant d’une tête inférieur à un humain moyen, la retrouva par la suite dans un nid désorganisé, au milieu de d’autre humanoïde plus bête qu’esprit. La retrouvaille, bien que ce faisant par une drôle de situation, avait plutôt bien évolué jusqu’à l’arrivée d’un rival qui voulait aussi la rousse.
De par la suite, la femelle avait usée de l’épuisement des deux prétendants pour assommer le second et partir, frustrée…
Mais ce fut le début d’une longue croisade à travers toutes ses landes qui se ressemblaient au grain de sable près, mangeant ce qui pouvait l’être, délaissant le reste derrière elle, tout en préservant les insectes charognards de la famine. Durant ses années, elle se tint loin des autres insectes, préférant une vie en solitaire, chassant quand cela devait être, mangeant sans partager, sans n’avoir jamais eut de couvé particulière, ni même un petit insecte tout droit sortie de chair et d’os comme rejeton.
Au fils de ses périples, l’insecte fut prise en chasse plusieurs fois, venant renifler trop près de la civilisation qui commençait à se remettre sur pied, fuyant l’armée, ses assassins, chasseurs ou quoique ce soit d’autre, parfois si elle avait de la chance, elle les mangeait également.
Elle apprit à se tenir loin, tout en connaissant les zones habitées et donc une bonne source de nourriture. Information importante en ce monde sauvage. Le temps, donc les secondes se ressemblaient toutes, filait alors que le corps d’Akasha changeait, évoluant en son fil, sa carapace devenant plus imposante, un composé organique plus solide, recouvrant son corps de presque partout, ses antennes cette fois ci éternellement sortie, tout à la fois que ses cheveux poussaient, devenant de temps à autre de moins en moins lisse de une multitude de léger pic protecteur, des sécrétions crâniennes produisant tout cela…
Toujours un peu plus forte, l’insecte femelle, libre, sans groupe ni compagnon, vivait à l’abrie de tous… semblables comme ennemis.
Cependant, avec le temps, les yeux d’Akasha moururent, prenant une teinte jaunâtre, devenant par le même fait le réservoir de ses sécrétions de tête, alors que ne ce fiant plus cas ses radars, aveugle dans l’environnement hostile dans lequel elle évolue, elle continue de vivre, plus agressive, plus sur ses gardes que jamais…
Avec tout cela, sa nature humaine prit définitivement le bord, bien que même si une seule année fut passée, des souvenirs, si une conversation venait à ses oreilles, peuvent toujours ressurgirent dans sa mémoire, lui rappelant un certain langage, certains mots. Ne sachant plus écrire, il lui reste encore la notion des chiffres et de la reconnaissance avec les cliquetis, bien que depuis longtemps déjà, il ni est que les siens qu’elle entende.
C’était aménagé une tanière, la femelle attends son heure, se nourrissant parfois des énormes moustiques qui peuples les environs, vidant tout voyageur humain jusqu’à la dernière goutte de sang, comme d’énorme sangsue, laissant des cadavres à la viande asséchés, mais comestible…
Muette et aveugle, il lui reste donc l’odorat, les cliquetis et ses radars… sans oublier ses facultés naturelle et ses réflexes physiques, toujours présent, de sa vie antérieur d’humaine.
Accueil 
Dernières images 
