-Nom de votre personnage:
Luis
-Age de votre personnage:
24 ans
-Arme de votre personnage:
Des griffes longues et tranchantes au bout de ses doigts.
-Paricularité de votre personnage:
Suite aux innombrables modifications qu'a subit son corps, celui-ci n'était plus totalement en état de marche. Un implant robotique recouvre son épaule gauche et une partie de sa poitrine, et celui-ci sert à accueillir une batterie.
Luis détecte l'émission de certaines hormones(comme l'adrénaline en cas de stress, par exemple.) jusqu'à une trentaine de mètres autour de lui.
Il ne voit plus normalement, mais voit à la chaleur que les corps(vivants ou non) dégagent.
Sa musculature a été énormément renforcée, ce qui lui permet de se déplacer très vite, de sauter très haut, de frapper très fort.
-Penchant de votre personnage:
Luis étant l'un de ces hommes-insectes, il apprécie beaucoup les êtres humains, mais avant tout pour leur chaire tendre et goûteuse. Un peu plus conscient de la situation que la plupart des autres chasseurs, il n'éprouve pas vraiment de haine envers les humains, qu'il remercierait presque pour lui avoir offert ce corps.
-Courte histoire depuis l'explosion:
J'étais un immigré d'Amérique du Sud. Quand j'étais arrivé aux Etats-Unis, que je parlais à peine la langue, et que je ne savais rien faire, j'ai décidé de m'enrôler dans l'armée. Ils recrutaient beaucoup, à ce moment-là, et ils ne regardaient plus vraiment les dossiers, alors j'ai vite été pris. Aux entraînements, j'étais très bon. L'un des meilleurs, qu'ils disaient. Ah, ça m'a rendu fier, ça. Tellement fier que j'ai finit par en dégoûter mes camarades. Alors, comme je démotivais les autres recrues, ils ont dit qu'ils allaient m'affecter ailleur. Moi, comme je pensais que c'était parceque j'étais bien meilleur, j'ai accepté immédiatement! J'étais un peu inquiet, quand j'ai appris que c'était un camp "spécial", sur la lune. Quand je dis "un peu", j'étais vraiment térrifié. Mais lorsque j'ai tenté de leur expliquer qu'en fait, je n'étais plus interessé, j'ai juste sentit une piqûre dans mon cou. Et après...
Je ne sais plus. Je me rappelle quelques bribes, des flash lumineux et des voix savantes; des grandes cuves avec des gens dedans, qui flottaient dans un liquide bleuté, et qui n'avaient plus grand chose d'humain; une douleur incendiaire dans tout le corps presque en permanence.
Et puis un énorme fracas, et là je me suis totalement éveillé. Et j'ai à peu près compris ce qu'il se passait. Les autres, autour de moi, s'éparpillaient dans toutes les directions, fuyant la base qui s'écroulait. Moi je suis resté, j'ai remonté les couloirs. Je les sentais, les quelques scientifiques survivants. Plus profondéments, plus bas. Je m'enfonçais dans les couloirs sombres, je descendait les escaliers grinçants, et je finis par atteindre une porte. Une porte d'acier, épaisse. Mes griffes s'y enfoncèrent sans grande peine, et je pu entrer. Ils étaient 3, à peine blessés, mais tremblants de peur. Ils ont été surpris, quand je les ai remercié. En effet, ce nouveau corps me plaisait. Mais ils n'ont pas l'air d'avoir compris ce que j'ai dit, car l'un d'eux pointa une arme vers moi. Je ne sais pas comment j'ai fait ça, mais le pistolet fut tranché en deux. Et la gorge de l'homme s'ouvrit sous mes griffes. Tuer un civil...
Avant toutes ces experiences, toutes ces modifications, tuer un civil m'aurait parut barbare et ignoble. Mais tout mes préjugés s'étaient envolés, et la vue du sang réveilla une faim féroce au fond de moi. Les deux autres hurlèrent quand je me mis à dévorer le corps encore chaud. Mais ils n'osèrent pas fuir, étrangement. Lorsque mon estomac fut apaisé, je me tournais vers les survivants. Un petit homme chauve, qui me fixait de ses yeux éxorbités, et une femme, d'une trentaine d'année, qui éveilla en moi un instinct étrange. L'homme périt rapidement, mais la femme...
Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Elle hurlait et suppliait, pleurait, mais je ne l'écoutais pas. Et je l'ai fécondée. Puis je l'ai laissée là. Je savais comment ça se passerait. Une dizaine de larves allaient sortir d'elle en lui déchirant le ventre, d'ici un mois. Les autres insectes la laisseraient en paix, vu qu'elle portait la progeniture de l'un d'entre eux. Elle serait dévorée par les larves, de toute manière. Si cette situation m'aurait horrifiée, il fut un temps, ça me parut tout à fait normal, logique. Bref, je la laissai là, et je me mis à explorer la région. Un de mes congènéres m'apprit qu'on était tombé en France, et qu'avant de tuer un des habitants, ce dernier lui avait appris les derniers évènements.
Ainsi, le temps de l'humanité était terminé, et celui des insectes commençaient...