[Europe::Paris]Chez Hayabusa (Poster ici pour me rencontrer)

Hayabusa posa son coude contre la vitre de l'immense baie vitrée de son salon donnant sur son jardin. Il voyait 3 hommes qui guettaient, lourdement armés. Il soupira, faisant un peu de buée.

"Oh non m'oblige pas à renettoyer les carreaux ! "

Hayabusa sourit, sa femme s'appuya derrière lui, écrasant sa poitrine contre son dos.

"Tu sais, faut pas t'en faire, maintenant la maison est super bien gardée, même une souris ne rentrerait pas, et mon père fait de son mieux pour retrouver la trace de la personne qui veut ta peau. Cette histoire sera bientôt vite oubliée."

"-C'est vrai, c'est très bien, je remercierai jamais assez ton père, mais je ne comprends pas, j'ai tellement aidé les rebelles, j'ai failli mourir à de nombreuses reprises pour les mêmes causes qu'eux, et maintenant un rebelle veut ma mort."

"Tu sais ils ne pensent peut être pas tous comme elle, elle doit sans doute avoir une autre raison..."

"Ce nom me rappelle pourtant tellement quelqu'un, mais je n'arrive plus à me souvenir de qui..."

"Essai d'oublier, dès que mon père l'aura trouvée, on en saura plus et tout sera fini."

"Je l'espère..."

On entendit un grand coup de feu en dehors, et un garde du corps crié qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, que l'agresseur était mort. Il demanda seulement au couple de rester quelques temps à l'intérieur.

La nuit tombée, alors qu'il dormait, Hayabusa se mit à trembler fort, à avoir des sueurs coulant sur son corps et enfin se réveiller en sursaut. Sa fiancée n'avait pas remarqué, et tant mieux, il ne voulait pas l'inquiéter. Il se recoucha, pour retrouver le sommeil plus paisiblement.

– Blondin.

Hayabusa sursauta. C'était le garde du corps de tout à l'heure qui était penché au-dessus de son lit.

Il avait des lunettes de Soleil, et de long cheveux noirs. Il souriait.

– Pas mal ta copine.

Hayabusa ne comprit pas.

Là, le garde fouilla dans la poche intérieure de sa veste et en sortit un masque à gaz. Puis il se retourna, enleva sa perruque, jeta ses lunettes et enfila le masque.

Hayabusa murmura le nom de Mask.

– Lève-toi. On a à parler.

Le "blondin" se leva avec difficulté. Mask pointa du doigt la salle de bain. Ils s'y rendirent, et Mask commença la conversation.

– J'ai quelques questions à te poser. Premièrement, pourquoi t'es-tu rangé du côté de la Société officielle ? Tu ne sais pas que les trois gouverneurs, aussi bien-pensant soient-ils, ne sont que deux tarés et un assassin ? Gold et Mario font la chasse aux rebelles et aux insectes. Et Tabjile est l'abruti qui a diffusé le Pare-Mort.
Ensuite, j'ai discuté un peu avec les gardes du corps. Ils m'ont parlé d'une femme qui te chercherait pour te tuer. Si tu m'expliques, je veux bien t'aider à résoudre cette affaire.

Hayabusa fit couler l'eau de son robinet, assez froide, et plongea sa tête en dessous. Il se frotta un peu les yeux, s'essuya avec sa serviette, et se retourna enfin vers Mask.

"Seul toi peut entrer dans ma maison sans aucun soucis. Même les gardes n'entrent pas sauf autorisation spéciale... A moins que tu aies demandé aux gardes tout simplement."

Il vit derrière la porte que sa femme dormait encore, il préférait qu'elle ne soit pas au courant de sa crise d'angoisse la nuit dernière, ainsi que de la venue de Mask. Elle s'inquiéterait tellement qu'elle ferait venir les meilleurs psychologues du monde pour lui, et ce n'est pas ce qu'il voulait.

Il prit un profonde inspiration et répondit à Mask :

"Tu sais, je ne suis pas officiellement de leur côté, je ne combats pas pour eux, je ne les représente pas, je ne les aide pas, non loin de là. Tu sais, on a tous changé un peu suite à ce combat. Je suis passé vraiment très près de la mort, et maintenant que j'ai bien donné, j'ai envi de profiter un peu de la vie, donc je stoppe les combats, et plus le temps passe, plus je me rends compte que les rebelles ont parfois tords, alors je me range du côté de Société Officielle, qui me paraît moins dangereuse. Pour ta seconde question, j'ai été agressé alors que j'étais dans un taxi. Je lui ai demandé qui cherchait à me tuer et il m'a répondu que c'était une rebelle, et que son nom était Joffrin, et bizarrement, je suis persuadé d'avoir déjà entendu ce nom quelque part, tu n'aurais pas une idée ? Car pour être franc, ça me perturbe et je ne dors plus beaucoup...
D'ailleurs, tu es la première personne que je revois parmi ceux qui ont combattus contre Qherv Oslo . "

– Joffrin... Ce nom ne me dit rien.

Mask réfléchit quelques instants.

– Non, rien du tout.

Les deux hommes restèrent immobiles. Perplexes.

C'est alors qu'un bruit de carreau brisé résonna dans la chambre où la femme d'Hayabusa dormait. Non, en fait, elle ne dormait plus.

Quand une balle traverse votre fenêtre brusquement, en plein milieu de la nuit, c'est difficile de rester endormi.

Mask et Hayabusa se précipitèrent dans la pièce.

– Qu'est-ce que c'est ?

La vitre était trouée. L'oreiller du lit aussi. La femme d'Hayabusa avait changé de côté à temps, et la balle l'avait frôlée de peu.

On ne voyait rien derrière la fenêtre. C'était probablement un sniper qui avait attenté à la vie de...

Crash !!

Un homme, déguisé un peu comme un ninja, fit irruption dans la chambre en brisant la fenêtre. Puis il attaqua Hayabusa, un sabre à la main.

Hayabusa prit sa petite amie par la main et la poussa fort derrière lui, et ferma rapidement la porte de sa chambre. Le sabre pourfendit le bois. Hayabusa avait reculé juste à temps pour éviter la lame .

"Hayden, va te mettre à l'abris au sous-sol et ferme tout, ne t'en fait pas pour nous, ça va aller."

Le jeune blondinet ouvrit un placard et prit son sabre caché tout au fond. Il passa sa main dessus pour retirer la poussière. Il tourna un petit interrupteur sur la garde et la lame devint légèrement violette. Le plasma de la lame était activé. Il se retourna et s'approcha doucement de la porte, mais très décidé.

"Mask je n'espère que ce n'est pas toi, mais en attendant, je suis content que tu sois là pour m'aider, ils doivent être plusieurs, si il y a eu un tir, le ninja est sans doute bien accompagné."

Le ninja ouvrit la porte et fonça sur le blondinet sans réfléchir, avec une position très asiatique. On pouvait apercevoir des yeux bridés entre les bandeaux de son masque. Cette Joffrin devait vraiment en vouloir à Hayabusa pour recruter des ninjas chinois, un sniper, des assassins et surement d'autres.

Le jeune homme tenta de frapper le ninja en premier en donnant un violent coup d'épée sur le côté du ventre de son adversaire afin de le trancher en deux. Son coup était très violent et puissant, il sera dur à parer, mais le ninja semble fort...

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