[Europe : Proche de Paris]

Un mouvement d’air dans la nuit noire… Une tête tombe… Un corps inanimé s’écroule sur le bitume glacial d’une rue étroite.

*Encore un zombie, c’est plutôt fréquenté ici*

Hayate, encapuchonné, sortit de l’ombre, d’un bruit sec il rangea son épée dans son fourreau, derrière une longue cape usée. Un long voyage l'amena dans une petite ville proche de la capitale française, depuis plusieurs heures il cherchait un nouveau repaire. Il se déplaçait lentement, chacun de ses pas semblaient être calculé et chacun de ses mouvements semblaient être réfléchi. Il s’arrêta en face d’une ancienne armurerie. La boutique était complètement vidé de son contenu initial et en désordre total, des corps sans vie en état de décomposition avancé gisaient partout, en fait rien de surprenant. Le parfum de cadavres pourrissants est agréable comparé aux odeurs des effrayants zombies et autres insectoïdes répugnants.

L’épéiste pensa à haute voix :

« La façade semble être encore en bonne état, et les barreaux de sécurité sont encore présents aux fenêtres, il me suffira de bloquer la porte et se sera un petit paradis. »

Il retira sa capuche, un bandana taché de sang était sur son front et de multiples griffures au visage témoignaient de son long périple. Il commença à dégager l’entrée pour pouvoir accéder à l’intérieur. Gravats, os, cadavres, une fois la tâche accomplit, il pénétra dans la boutique et il retira son sac à dos dissimulé derrière sa cape trouée. Il prit une gourde en métal – tordu dans tout les sens – il dévissa le bouchon et porta à ses lèvres le goulot, il prit une gorgée et s’arrêta net. Une pulsion électrique dans son corps émit par son cerveau le signala d’un danger proche. Il était habitué à ce genre de phénomène, à chaque danger il percevait le temps différemment pendant un court instant, c’était comme un sixième sens, un don qui lui a permit de vivre seul aussi longtemps. Il se déplaça de quelques centimètres en arrière et un dard lancé à toute vitesse embrocha la gourde et alla s’empaler dans une étagère métallique. Le contenu de la gourde se rependit par terre et le métal de la gourde commençait à se liquéfier. Hayate dirigea son regard vers la source de cette attaque. Un monstre terrifiant était debout dans la rue, face à l’armurerie. C’était un humain qui à muté en une chose indescriptible, des crocs énormes sortait de sa bouche, son abdomen semblait être une carapace solide, ses bras on fait place à de grandes griffes et des orifices gluants était dispersé tout le long de son corps. Affamé la bête se replia sur ces puissantes pattes, autrefois des jambes, prêt à bondir sur sa proie. Hayate empoigna le manche de son épée et se focalisa exclusivement sur son adversaire.

*Dans quel pétrin je me suis encore mis*

La nuit était tombée. Je regardai ma montre, comme si j'attendais quelqu'un. C'était devenu un tic plus qu'un besoin. L'île de France - ou ce qu'il en reste - était vidée de ses habitants. Les rues étaient envahies de zombies, de morts vivants prêts à vous dévorer s'ils vous voyaient. Heureusement, j'avais pu me réfugier dans le commissariat d'une petite ville, très proche de la capitale. Je pouvais ainsi récupérer un maximum de boîte d'aliments non périssables aux alentours, ainsi que de l'essence et de l'eau. J'avais été mordu de nombreuses fois, mais je semblais toujours insensible au virus pare-mort.

Mais je sentais que j'avais besoin d'action, de combat. Se terrer dans un bâtiment désaffecté pouvait permettre de survivre indéfiniment, mais je sentais que j'allais péter un plomb. Cette sensation refaisait surface à chaque fois que je me retrouvais seul, ici, la nuit, dans le noir complet, et avec comme seul source de lumière et de chaleur, un petit briquet à essence que je remplissait grâce aux jerricans que j'avais pu récupérer lors de mes escapades nocturnes.

Puis j'ai repensé soudainement à tous les visages que j'avais pu voir depuis mon réveil. Oslo, qui était mort. Jill, qui était disparue. Tous les civils que j'avais tenté de sauver le jour de l'invasion, qui étaient tous morts eux aussi. La seule chance que j'avais de croiser quelqu'un de connu aurait été de recroiser Hayate. Avait-il reformé son clan ? Si oui, combattent-ils les zombies ? Ou se trouve leur quartier général ? Pourrais-je un jour le trouver ? Toutes ces questions me trottaient dans la tête, tandis que je plaçai deux cartouche dans mon fidèle fusil. C'est sans doute mon plus grand ami, avec ma Claymore. Nombre de Zombies sont retournés à la terre en les croisant.

- Allez, c'est l'heure de sortir et de lancer mon message. Comme tous les nuits à cette heure.

*BAM*

- Qu'est ce que ?

Le bruit venait de la porte du commissariat.

*BAM BAM BAM*
- Y a quelqu'un ?!

Cette voix m'était totalement inconnue, mais c'était sans doute l'occasion de sauver quelqu'un et de pouvoir parler à quelqu'un. Je courus très rapidement, traversant les bureaux du secrétaire dont le désordre était indescriptible. Puis m’arrêtai devant la porte d'entrée branlante. Je saisis mon épée dans la main droite, me plaquai contre la gauche de la porte, dos au mur, et déverrouillai le loquet ...

En un éclair la bête se propulsa dans la direction d’Hayate, elle arracha un peu de bitume en sautant et elle arma son bras gauche avec le désir de décapiter Hayate. Il eu à peine le temps de mettre son bras en opposition que la bête était déjà à quelques centimètres, les yeux remplis de haine et la bouche dégoulinante de bave. Une pensée dans la tête d’Hayate fit circuler un message nerveux jusqu'à son bras, et soudain un bouclier énergétique se déploya devant lui. Cela ressemblait à une bulle luminescente qui provenait d’un dispositif placé proche du poignet. L’insectoïde s’écrasa de toute sa masse sur le rempart, le choc fut si violent que tout objet assez proche vola en éclat ou fut propulsé à plusieurs mètres. Hayate ne résista pas à cette charge et fut jeter à terre un mètre plus loin. La chose quand à elle n’eu pas de mal à se relever.

*Merci à l’armée pour se bijou technologique.*

Reprenant ses esprits, Hayate saisi son épée et la dégaina en un instant, il se relevât et son adversaire chargea vers lui, toujours avec la même rage. Son bouclier ayant perdu trop d’énergie il lui était impossible de l’utiliser maintenant, il fit une roulade en guise d’esquive et son ennemi alla s’écraser contre le mur derrière.

*Rapide mais pas très précis.*

Profitant de l’occasion il engagea le combat et s’approchant, la bête fit volte-face et lança son attaque en essayant de faucher Hayate d’un coup de griffe. La contre-attaque ne se fit pas attendre, Hayate d’une précision mortelle, coupa le bras porteur de l’attaque d’une netteté stupéfiante, le membre tomba a terre projetant du sang légèrement orange dans tout les sens. Aussitôt l’épéiste continua son assaut en donnant un coup de pied dans l’abdomen de son ennemi, ce qui lui fit perdre l’équilibre et il tomba à terre. Voulant donner le coup de grâce à cette bête ignoble, il prit appuie sur ses deux pieds et il bondit sur sa victime, l’épée entre ses deux mains au dessus de sa tête. Mais dans un réflexe de défense, l’homme-insecte projeta un dard empoisonné de son thorax, il n’eu pas de mal à traverser le corps d’Hayate, produisant une sérieuse blessure à l’épaule gauche. Sous le choc Hayate fut projeté -en plein bond- au sol à quelques mètres de sa position. Aucun son ne sortait de la gueule du monstre, comme s’il ignorait la douleur, il arma son bras restant et avança doucement vers sa proie. Hayate cria de souffrance, un fluide visqueux et acide commença à ronger ses vêtements et sa peau. Il avait du mal à réfléchir tant la blessure était douloureuse, tout ses sens étaient affolés et il ne voyait a peine son ennemi s’avancer vers lui. Malgré cela il réussi à se relever partiellement, un genou a terre, le monstre était immobile devant lui, à quelques centimètres et il arma son coup. Dans un ultime effort Hayate chargea l’insecte et se cola à son abdomen. Le monstre rata son coup et Hayate mit son poignet tout près du cou de son adversaire. Un petit bouton vert s’alluma sur le dispositif lui indiquant la recharge en énergie terminée. Hayate ferma fort les yeux et le bouclier s’activa, dans un choc terrible, le cou de l’homme-insecte fut pulvérisé, et tout le corps fut projeté. Hayate s’écroula par terre, parmi les morceaux de peaux et du sang de la bête.

Il essaya dans un premier temps de retirer l’acide qui lui provoquait d’importante brulures, puis il essaya de se faire un bandage de fortune en arracha un morceau de sa cape de camouflage. Il jeta un œil à l’extérieur car son sens du danger l’a averti de quelque chose, en effet il vu avec effroi de nombreux zombies, attiré par le bruit et l’odeur du sang vers l’armurerie. Il fit vite le calcul et il conclut qu’il n’était pas de taille à affronter de nouveaux adversaires, il rampa difficilement vers son sac à dos et il fouilla à l’intérieur. Il y sorti une vielle radio poussiéreuse, en métal abimé. Il l’a posa au sol et l’alluma, il passa sur toutes les ondes possible et il envoya ses quelques paroles en haletant :

« A quiconque entendant se message, j’ai besoin d’aide immédiatement ! Je suis près d’un immeuble de quatre étages et près d’un petit centre commercial. Je me trouve exactement dans l’armurerie. Il y a de nombreux zombies ! »

Il appuya sur un bouton et le message se diffusa en boucle. Les zombies ne sont pas du tout rapides, ils ne contrôlent qu’à peine leur corps donc ils ne peuvent se déplacer rapidement et avec précision. Il en profita donc pour prendre un pistolet à fusée éclairante qui était accroché à l’extérieur de son sac. Il ne pouvait pas viser d’où il était le ciel, cependant il tira quand même vers l’extérieur. Il pressa la détente et dans un panache de fumée, une fusée quitta l’armurerie dans une vive lumière rouge, elle ricocha dans un immeuble en face de la boutique et fini sa course au fond de la rue dans une pile d’ordure. Le bruit et la fumée provoqué devrait ainsi prévenir assez facilement une personne à quelques kilomètres à la ronde. Des personnes aussi bien alliées… qu’ennemis.

*Pourvu que quelqu’un vienne vite !*

A peine j'eus déverrouillé le dit loquet, qu'une centaine de balles percèrent la porte. Des AK-47. Seuls des pilleurs s'armeraient d'AK et tireraient ainsi, sans se soucier des munitions.

- quelqu'un est encore en vie ? cria l'un d'entre eux.
- aaah aaaaaaaaah. Répondis-je mimant un râle d'agonie.
- c'est bon Phelps, on entre.

N'utilisant qu'un prénom pour communiquer, je déduis que ces truands n'étaient que deux. Le premier enfonça ce qu'il restait de la porte. Celle ci tomba violemment au sol dégageant des kilos de poussières dans tous les coins. Mon canon scié avait deux cartouches, ils étaient deux. Le compte était parfait. L'un après l'autre, ils entrèrent, cherchant le cadavre à achever. Rapidement et en silence, je me glissait derrière le plus imposant, tandis le bras et tirai. Le coup partit et son ami fut alors recouvert de morceau de cerveau, de sang et d'éclat d'os. Ce dernier se retourna rapidement près a faire feu. d'un vif coup de pied, je le desarmai. il me regarda les yeux grand ouverts. Je lisais la peur dans son regard.

- Je t'en prie! me tuer ne servirait à rien.
- Tu as essayé de me tuer, et tu connais ma cachette. Cachette dont tu as brisé la porte.Si je te laisse partir, tu reviendras plus fort avec plus de type dans ton genre.
- Non.

Je saisis mon couteau militaire, attachée dans le bas de mon dos, le saisis par les cheveux tirant sa tête en arrière, et lui trancha la gorge profondément. Il se tordit de douleur dans un premier temps. Puis son corps s'immobilisa.

Je repensais à ce pourquoi je devais partir, j'allais envoyer mon message de détresse. Je sortis dans la rue, au milieu de la route, et posai mon transistor au sol. Je préférais toujours éplucher les fréquences afin d'écouter les éventuels message d'autres humains.

Un grésillement se fit entendre sur des dizaines de fréquences. Mais soudain, j'entendis un son, une variation dans les ondes, comme un message. Je tournais la molette de plus en plus, jusqu'à capter un signal, faible mais compréhensible.

- A quiconque ...... se message, ..... d’aide immédiatement ! Je ........ un immeuble de quatre étages et près ......... commercial. .................................. l’armurerie. ......... de nombreux zombies !

Le centre commercial n'étais qu'à trois cent mètres d'ici. En me dépêchant je pourrais peut-être arriver à temps. Il n'y avait qu'un bâtiment possédant une armurerie, je ne pouvais pas me tromper. Je rangeai rapidement mon transistor dans mon sac à dos. Armé de mon fusil, mon couteau et ma claymore, je me mis à courir.
A la première et unique intersection Je pris à gauche et stoppa net. Des dizaines de zombies marchaient vers le bâtiment en question. Ce type n'était visiblement pas incognito. Si seulement j'avais une fusée ou un lance flamme. Tout ce qui pourrait faire plus de lumière que mon briquet. C'est alors que je remarquais quatre bouteilles de gaz dans un coin sombre, sur un petit parking privé a cinq mètres de là. J'en saisis une, la plaçai face à moi. J'ouvris le robinet laissant s'échapper lentement le gaz, et y mis le feu. Une petite explosion me projeta en arrière. La bombonne fut éjectée en avant et traversa la foule. Avec un peu de chance, il la verrait, aura l'idée de venir ici, et ça distrairai les zombies... Fallait pas rêver non plus

[HRP] Je vais me remettre à la narration à la première personne ^^ [HRP]

Ma blessure étant stabilisée, je puisa dans mes forces pour me relever, les non-morts se dirigeaient vers moi d'une marche lente et infatigable. Je ramassa ma fidèle épée et l'empoigna avec volonté. Le premier zombie arriva vers moi, je tendis mon bras et d'un geste ample et précis ma lame coupa en deux le zombie. Il en arrivait des dizaines, je ne pouvais bientôt plus sortir de ce bâtiment.

*Il faut que je trouve une solution pour sortir de là*

Je scrutais tout les recoins pour pouvoir m'enfuir mais c'était sans espoir. Quand soudain un bruit aiguë se fit entendre, le son se rapprochait à tout vitesse et je vis passer une bombonne de gaz qui dans sa course folle faucha des dizaines de morts-vivants au passage. Ma chance de sortir était là. Quelques secondes plus tard la bonbonne explosa et le souffle de déflagration vit s'envoler encore d'autres zombies. La voie était libre, je couru vers l’extérieur, je ramassa mon sac à dos avec ma main libre et je tua quelques morts-vivants dans ma fuite. Une fois dans la rue je vit l'auteur du feu d'artifice avec la bonbonne de gaz. Il s'agissait bien d'un humain, j'ignorais si c'était pour m'aider ou non, mais il fallait prendre une décision, les zombies se multipliaient incroyablement vite. Je sprinta maladroitement vers cet homme et plus je me rapprochais et plus cette silhouette me rappelais quelqu'un.

Mais un bruit lointain me fit stopper instantanément. Je prêta l'oreille et me servis de mon sens du danger. Quelque chose allait se passer. Soudain une explosion terrible déchira le ciel noire de cette ville. Tout les zombies furent déchiquetés ou brulés en un instant. Seule une seule chose avait ce pouvoir de destruction... l'armée. Bientôt on pouvait entendre le bruit de chenilles d'un char d'assaut et le son de plusieurs jeep armées.

Je continua ma course vers mon sauveur, effrayé à l'idée de combattre ses sales chiens de l'armée, j'aurais préférer une légion de morts-vivants.

l'armée arrivait, et empêcha notre rencontre. Des chars, jeeps, hummers, partiots. Tout ce qui pouvait montrer une forte puissance militaire déferlait sur nous. Bientôt les hélicoptères ne tarderaient pas à suivre.

" - Suis moi !" Lui criai-je sans même savoir qui il était.

Mes jambes se mirent à courir très rapidement vers mon ancienne cachette. Arrivés là-bas, j'avais un plan pour échapper aux militaires. La ville encore envahie de zombies, il me fallait bien un plan pour leur échapper. Je prie à droite au premier virage. Quatre militaires étaient là.

"- là-bas, des survivants, abattez les!
- Mais que ...."

Allez savoir leurs raisons, mais ils semblait que les militaires ne voulaient aucun témoins. Cela paraissait impossible, mais pas avec leurs moyens. Ils nous avaient abandonnés et maintenant, ils voulaient nous tuer. Cette fois, c'en était trop, je déclarais la guerre à l'armée de la société officielle.

"- Go! criai-je"

je courus de nouveau en direction de l'armurerie, tout en dégainant mes deux armes. D'un coup vif, je tranchai en deux les premiers hommes faces à moi. Les deux suivants levèrent leurs armes vers moi. Mais j'étais plus rapide, et mon fusil cracha deux cartouches avant même qu'ils n'aient pu tirer.

"- c'est bon, la voix est libre"

C'est alors que je prie conscience de parler sans même vérifier si l'homme que j'avais secouru me suivait réellement... mais je n'avais pas le temps d'y réfléchir, le temps était compté. L'armée savait faire le ménage, je le sais assez bien pour leur avoir appartenu pendant longtemps. Dans une petite heure, Paris et ses alentours serait nettoyé, et bien.

"- C'est bon, on y est ... dis-je en me retournant."

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