[Europe::Paris] Une nuit difficile

Petit bilan, ce midi, les forces de l'ordre tentèrent de capturer un meurtrier. Peu après leur échec, des zombies sortirent du sol et attaquèrent Paris.
A 16h15 environ, Paris était tombée, les zombie avait un contrôl presque total, tandis que les renforts n'arriveraient que le lendemain.

J'étais dans un petit batiment à 1 étage et sous-sol. Quelques civils, dont un médecin, étaient ici, en plus de deux hommes armés, près à se battre en cas de necessité.

De l'étage, on pouvait voir les zombies attaquer les batiments un par un, emmener les gens vers la place de la ville. Puis après 5 minutes pendant lesquelles tout Paris entendait leurs cris, il passait à la maison suivante.

Plus que 4 domiciles, et ça allait être notre tour.

Je demandais au plus gringalé des combattant s'il se sentait d'attaque pour se réfugier autre part. Il avait peur, mais comprenait que nous n'avions pas le choix.

" Bon, vous deux, vous avez un plan? parce que là c'est bientôt pour nous et j'ai pas prevus de mourir aujourd'hui. Pas de renforts avant demain 8h00. Il est 21h45, on a une longue nuit devant nous "

C'est vrai qu'une nuit de survie contre des zombies allait être longue, et surtout, la victoire est impossible, ces êtres sont immortels. Donc soit l'armée trouve une solution pour les éradiquer, soit Paris serait morte à jamais...

Les hurlements et le fracas de l'agitation tirèrent Luis du sommeil.
Enrobé dans un cocon, caché au fond d'un passage inutilisé des égouts
de la capitale française qui lui avait parut assez sûr pour s'y
réfugier quelques temps, il entrouvrit lentement ses yeux. Son corps
lui semblait lourd, après autant d'inactivité. Il entreprit de déchirer
son nid pour se libérer.

Après de longues minutes, il finit par quitter sa cachette. Luis était
affamé, et courroucé d'avoir été ainsi tiré de son doux repos. Il
dénicha un vieux drap gisant au sol, et s'en recouvrit gauchement, pour
cacher ses attributs non-humains. Ainsi déguisé, l'insecte prit le
chemin de la surface. Mais quelque chose clochait. Il y avait trop de
bruit, et l'atmosphère, même dans les sous-sols, sentait la peur. L'air
empestait l'angoisse profonde, la haine, l'horreur. Luis supposa qu'un
groupe de rebelles avait à nouveau décidé de jouer les terroristes.

*De la viande facile...*

Il
émergea bientôt à l'air libre, dans une ruelle. La peur avait laissé
place à une odeur plus forte. Une odeur de sang. Accompagnée des
relents putrides de morts, et pas toutes récentes. Emmitouflé dans ses
odeurs de caniveaux qui camouflaient la sienne, caché sous sa cape
improvisé, Luis s'approcha de la rue principale, s'immobilisa
accroupis, et observa. Une grande horloge, accrochée au mur d'en face, indiquait 21h45.

Tout avait basculé en une nuit, un an après la mort du leader de l’armée politique le monde semblait s’être stabilisé, qui pouvait soupçonner que des non-morts attendaient que l’on les réveille? La capitale française allait tomber, encore une fois.

Hayate se cacha toute la journée, cherchant désespérément son ami Hayabusa, aucun signe de lui, ni de quiconque.

Mais soudain une fusillade éclata, des cris d’aide et de gémissements retentissent dans les rues, Hayate se trouvait dans une petite maison au bord d’une fenêtre, de son perchoir il vit une petite escouade de militaires poursuivit par quelques zombies affamés, les rafales de balles n’y fessaient rien et les non-morts couraient implacablement. Lorsque ces choses eu rattrapées les soldats, Hayate se trouvait au dessus d’eux et il décida de bondir atterrissant dans le tas, garce à son don de célérité il découpa en rondelles ses ennemis et il prit la parole aussitôt :

« Vite, fuyons ceux là mettrons un bout de temps à se relever, mais d’autres peuvent arriver »

Les militaires étaient immobiles, complètement surpris par leur sauveur muni d’une épée. Puis l’un d’entre eux qui semblait être l’officier cria

« Allez allez entrer dans ce bâtiment gris, John établi un périmètre de sécurité et toi installe ta radio à l’intérieur, go ! »

Les soldats surentrainés firent exactement ce que leur chef leurs ordonna de faire et en deux minutes le bâtiment était devenu un petit poste de résistance, L’officier empoigna le combiné de la radio et émis ces quelques paroles sur toutes les fréquences militaires et civiles :

« A celui qui m’entend, nous somme le détachement delta, il ne reste que 5 hommes et moi même, le sergent chef Randal, l’opération à échoué, je répète l’opération à échoué. Nous sommes euh –passe moi cette carte abruti- Alors notre position est 5° Ouest, 26 ° Nord, dans un bâtiment gris, deux étages et fenêtre brisées. J’organise un mouvement de résistance alors contactez moi le plus vite possible, je reçois toutes les fréquences. Terminé. »

Il raccrocha froidement « Maintenant prier pour que l’on passe la nuit ».

Hayate ne pria pas mais espérait simplement que l'on réponde à l'appel.

Les zombie fouillaient la maison voisine à la notre. Nous descendîmes, les deux guerriers et moi même, dans le sous-sol du bâtiment. Les gens me regardaient. Les deux soldats me regardaient aussi, attendant que je parle. Sans m'en rendre compte, j'étais devenu chef de ce petit groupe réfugié.

" Monsieur ...
-Ryusaki
-Ryusaki, que doit-on faire? doit-on rester caché?
-Je ne sais pas, je pense que ....
-Attendez!

C'est le soldat le plus costaud des deux qui s'exprimait. Il avait une radio et recevait un message, il me signala tout de suite que son émetteur était détruit, mais qu'il recevait tout de même les messages.

- 5° Ouest, 26 ° Nord, 5° Ouest, 26 ° Nord, 5° Ouest, 26 ° Nord. C'est loin d'ici, mais ça peu valoir le coup
- De quoi tu parle? demandai-je
- J'ai perdu mon détachement militaire, ils ont posé leur base à 5° Ouest, 26 ° Nord. C'est peut-être notre chance de sauver les civils, et nous par la même occasion.

Je réfléchissais, puis soudainement, des bruits de coups au rez-de-chaussé
. Les zombies tentaient de défoncer notre porte.

- Il y a une porte a l'arrière, fit signaler le propriétaire.
- Bien, on y va!

J'ouvris la porte, la cour arrière était déserte, pour le moment. Je me retournai vers la foule

- A partir de maintenant, vous êtes mon ombre, vous me suivez, si je m'accroupi, vous vous accroupissez, si je rampe, vous rampez, vous ne respirez que si je respire c'est clair? Si vous voulez vous en sortir, il faudra la jouer serré.

Nous marchions dans le noir. A vrai dire, le poste n'était qu'à 15 minutes de marche, seulement, lorsque des zombies contrôlent la ville et qu'ils peuvent vous arracher en morceau sans pouvoir vous défendre, le temps passe beaucoup plus lentement.

Nous arrivions au bâtiment gris, le fameux bâtiment gris.
- 2e classe Jackson, j'ai ramené ces quelques civils et ces deux guerriers recevant votre appel.
- Détachement Delta, ça fait plaisir de te revoir...

Je regardais la scene, me demandant si ces deux types comptaient nous laisser dehors ou nous faire entrer un jour.
Je regardai ma montre, il n'était que 22h30, le temps passait si lentement, n'importe quelle torture serait plus supportable que ceci. Tous les gens présents à l'extérieur se réjouissait, pourtant, j'étais septique, j'étais persuadé d'être suivit.

Luis remarqua un petit groupe composé de militaires et de civils sortir discrètement d'un bâtiment proche. La compagnie était lente. Ils tentaient de se faire discrets, visiblement. L'insecte se rapprocha d'eux dans un silence total, se cachant dans les ombres et dans les coins, et les suivit à une distance respectable. Il attendrait que les soldats soient occupés par les cadavres ambulants pour dévorer les autres.

Et puis, les humains s'arrêtèrent devant un immeuble. L'un des militaires ouvrit la porte, mais le groupe restait à l'extérieur. Luis sentit l'odeur diffuse de l'angoisse s'évanouir. Un soulagement profond avait envahi les quelques civils. Il remarqua également que certains des humains n'avaient pas peur.

*Des guerriers, habitués aux situations difficiles.*

L'insecte se faufila, doucement, jusqu'à une bouche d'égout, et s'engouffra dans les sous-sols. Il savait déjà quoi faire.
Trancher les relais électriques du sous-sol pour couper l'éclairage, puis se creuser un passage jusqu'à la cave du bâtiment. La chaudière était en marche, et Luis pouvait sentir sa chaleur, d'ici.
Trouver les cablages qui transportaient fournissaient la bâtisse en énergie ne fut pas bien dur. Il s'assit à côté d'un regroupement du réseau, posa une griffe sur la protection de caoutchouc, et attendit que les zombies attaquent. Son repas était déjà servi.

Du bruit. Énormément, beaucoup TROP.
D'un air nonchalant, Mercédes se posta à sa fenêtre, surveillant les horribles zombies sur la grand place, perché de son appartement, au douzième étage.

-Ces horribles trucs qui ne pensent qu'avec leurs instincs primaux!

C'est en peignoir léopard que Mercédes entreprit de barricader la porte principales de son appartement.

Usant une armoire datant du XVII siècle poussée à bout de bras pour bloquer l'entrée.

Encore heureux que ses empotés le soit trop pour grimper jusqu'au balcon!

Mercédes fit quelques pas dans le tapis moelleux pour se rendre à sa fenêtre. Un groupe de gens se tenaient devant un immeuble. Un immeuble dont la facade grise avait toujours répulsé Mercédes. S'accoudant au bord, 'elle' surveillait les mouvements de la foule.
Mais du tapage la sortie de son observation.

-Qu'est-ce qui-

Sa porte se faisait enfoncée. Pâlissant sous son fond de teint, Mercédes approcha à tâtons sa coiffeuse, tentant - en vain - de trouver une arme quelconque pour se défendre.

Oh non. Je suis trop jeune, trop jolie pour mourir!

L'antique armoire crissait sur le plancher, annoncant fatalement chaque centimètre gagné par les zombies.
Ils allaient arriver. Et ils allaient la bouffer toute crue. Aussi maigre qu'elle était.

Comment tuer un zombie?

La porte bâillat fièrement grande ouverte, révelant deux choses, toutes aussi grise et morne que le bâtiment avoisinant.
Leur couper la tête?
Ils avancaient à pas lourd, donnant le temps nécessaire pour réfléchir.
Leur couper n'importe quoi,la tête autant qu'un doigt, Mercédes en serait incapable, craignant, fuyant tout ce qui coupe.
Alors quoi?
Du feu, du feu...
Ni d'une, ni deux, sans réfléchir, Mercédes s'empara de sa bouteille de spray pour cheveux.
Elle avait coûtée une petite fortune, mais c'était ça ou la mort.
Oh, ça vallait bien la vie.
Une allumette craquée plus tard, Mercédes tenait à la main un lance-flamme de fortune, un peu trop improvisé pour être complètement efficace, mais assez puissant pour distraire les zombies.
Évitant les zombies flambant, Mercédes se fraya un chemin jusqu'au hall et descendit quatre à quatre les escaliers.

Dis donc, heureusement que je logeais au douzième, le treizième ne m'aurait pas laissé tant de chance.

Le sergent chef Randal esquissa un sourire en voyant de la vie sonner et non pas en défonçant la porte! Puis son sourire s'évanouit aussitôt pour laisser son expression grave de chef militaire. Il descendit et accueilli comme il se doit son soldat :

" Alors 2ème classe on pette dans son froque quand je ne suis pas là et maintenant on vient me chercher! Haha allez-y rentrez tous, je suis prêt à donner une arme à n'importe qui du moment qui puisse tuer quelques zombies avant de crever! J’espère au moins que ces salopries nous laisserons dormir se soir."

Hayate vit les quelques autres soldats survivant monté jusqu’au petit poste de résistance, ici tout objet servais pour offrir un petit abri, une arme ou quoique se soit qui puisse nous faire tenir plu longtemps. C'est là que je me suis rendu compte du formidable instinct de survie que peut avoir un homme face à la mort. Un homme, tout particulièrement, lui fit perdre sa concentration sur l'extérieur, pas un militaire, un guerrier plutôt, mais après le combat de la tour Montparnasse sa mémoire n'étais pas très clair, et son petit stage de un an dans l'Afrique centrale ne l'aidait pas non plus (voir [Europe][Afrique] La renaissance...). Bon vu qu'il se trouvait vivant dans ce bâtiment il se dit qu'il était du bon coté. Il s'avança près de lui mais un cri l'arrêta net, tout le monde s'arrêta. Hayate se précipita vers la fenêtre e vit un bâtiment en face d'où il se tenait se faire attaquer sans pitié par les zombies, et en fouillant bien du regard à l'intérieur il vit une femme courir dans les escaliers, elle sortait d'une pièce en flammes... Il se retourna et ordonna aux militaires :

"Allez préparez les défence on va avoir de la visite!"

Surpris de la réaction d'Hayate le sergent chef répondit aussitôt :

"Ey gamin sa va pas non ? Se sont mes hommes, c'est mon bâtiment, et tant que je serais encore vivant tout ceux présents ici sont sous mon commandement, miliaire ou non, nous sommes en guerre, alors tiens toi à ta place et fait pas chier. Allez messieurs au boulot, rassemblez les munitions et les vivres, on dirait bien qu’on ne va pas dormir se soir. Il parait qu'on attend nos renforts pour 8h00 alors je vous ordonne de rester en vie jusqu’a demain matin. Go !"

Et les militaires réglés comme une horloge s'affairait chacun a leur place, un silence se fit, on ne put qu'entendre les cris se balader dans l'air nauséabond.

Hayate chuchota :

"Hayabusa mon ami, ou que tu sois je ne mourrais pas ici..."

D'un mouvement net, d'un doigt, Luis sectionna les cables. En quelques instants, une grande partie du quartier fut privé d'énergie, et toutes les lumières électriques s'éteignirent, abandonnant les humains survivants et les morts affamés aux ténèbres. Et puis, calmement, l'insecte se mit à creuser le mur, ses griffes crissant dans la pierre. Au bruit qui avait repris de plus bel, Luis supposait que la paix avait encore abandonné la surface. Visiblement, les combats n'étaient pas terminés. Et la chasse encore moins.

Creuser est un acte naturel, instinctif, pour la majorité des insectes. Les fourmis et les termites n'arrètent jamais de le faire. Cette manie s'était rapidement transmise à la plupart des rescapés de la chutte de la station, et les sous-sols étaient maintenant truffés des congénères de Luis. Mais les militaires de tout poils l'avaient assez vite compris, et des mines s'étaient brusquement mis à pousser dans la terre plus vite que des champignons.

La griffe de Luis toucha un petit morceau de métal. Ses muscles frémirent, et il s'attendit à être réduit en bouillie sur l'instant. La mort ne venant pas, il retira avec une lenteur toute méthodique sa griffe de l'obstacle. Puis il sentit l'humidité. Il avait simplement percé une canalisation. L'eau coulait doucement. Peu de pression. Ce devait être un petit tuyeau. Ceci ne pouvait signifier qu'une chose, le mur de la cave était proche. Très proche.

Lorsque les lumières s'éteignirent, Mercédes hurla.
Tout était toujours très dramatique, mais rien n'était jamais très impressionant.
Elle continua néanmoins de descendre méthodique étage, par étage, ce qui semblait interminable.

Bordel. Bordel. BORDEL! Quatrième, on y est presque!

Mais un main l'arrête fermemant. Croyant à une attaque vicieuse d'un zombie Mercédes hurla de nouveau cherchant - en vain - quelque chose pour se défendre. Il y avait certes, l'arme à feu de sa jartelle gauche, mais les balles étaient plus ou moins efficace avec les coriaces d'outre-tombe.
Mais les doigts sur son bras étaient chauds et plein de vie, tout comme les yeux et le visage qui emergeait de l'ombre.

-Aidez moi, je vous en supplie...

Une femme aigrie sortie de l'ombre, un mince sourire se forma sur les lèvres de Mercédes. Cette femme qui l'avait toujours détesté pour sa marginalité, pour son homosexualité aujourd'hui lui demandait de l'aide.

-Eh bien, eh bien, Dorothée, darling. On a besoin d'aide du travelo ?

Dans la pénombre, la femme rougie.

-Solidarité féminine...?

L'appartement de la pauvre avait aussi été enfoncé, mais les zombies ne l'avaient pas vu, étrangement pas senti. Ou peut-être craignaient-ils cet odeur de lavande et de boule-à-mites qu'elle dégageait si fort sous son eau de cologne trop bon marché.
Elle ne pouvait plus marcher, une barre de fer forgé lui transperçait la cuisse à deux endroits et elle saignait abondament.

-Entre femmes, je connais. Entre travestis et vieilles peaux, j'en doute!

Mercédes fit un cent quatre vingt degrés sur ses talons et, le plus lentement du monde s'éloigna, laissant ses escarpins raisonner contre chaque marche avec une force cruelle.

-Non! NON! MERCÉDES! NE ME LAISSEZ PAS! NON! NOOOONNNNNNNNNNN!!

C'est avec un stupide sourire de satisfaction qu'elle atteignit l'entrée. Plus de portes françaises, juste des débrits. Elle se frayait un chemin entre les obstacles lorsqu'elle sentit un souffle chaud par la droite.
Et ce n'était point une autre Dorothée, mais bien une pourriture qui s'adressa à elle.

Les hurlements reprennaient bon.

Zigzagant à toute vitesse pour semer son écoeurant poursuivant, Mercédes arriva bien vite devant le grand immeuble trop gris, trop morne.
Et pour une fois, elle s'en foutait de cette couleur ignoble.

-Mon Dieu! Ouvrez-moi! ASILE!

J'avoue que je ne savais pas quoi faire, je m'étais habitué à la vie en solitaire, et me voilà rentré dans un groupe militaire.
Je regardais la fenêtre, les cris d'une femme dans la rue faisait froid dans le dos, les militaires ne lui ouvraient pas, j'avais peur, devais-je lui ouvrir? serait-ce un acte de bravoure? Ou juste une action qui nous mènerait tous à notre perte?

De plus mes pensées étaient principalement tournées vers cet homme à l'épée. J'étais persuadé de le connaître, mais comment? En Espagne? A Paris? J'ai rencontré tellement de gens, où peut-être est-ce une connaissance d'avant mon plus vieux souvenir, il pourrait peut-être m'aider.

Je réfléchissais trop, la femme était toujours dehors, mais les zombies avaient l'air occupés par une autre personne dans un bâtiment proche.

Quoi qu'en dise le chef du détachement, je ne suis sous les ordres de personne, je vais la faire entrer.

Je descendais les marches en trombe, ouvrais rapidement chaque verrou, la fît rentrer et referma rapidement.

" Bonjour charmante demoiselle, grouillez vous de rentrer si vous voulez vivre ! "

* Bam Bam *
Un frisson me glaça le sang, quelqu'un (ou quelque chose?) frappait contre la porte. Je regardais par la petite lucarne de la porte, un zombie était là, il se mit a hurler et à se secouer dans tous les sens, tapant très violemment contre la porte pour la faire céder.

Et merde, je crois que j'ai encore fais une connerie...

Le mur, au fond de la cave, s'effrita, du gravier et du sable se mêlant à la poussière du sol. Privée d'éclairage, la pièce était aussi sombre que le tunnel obscure que Luis creusait. Il quitta le passage humide pour entrer dans le sous-sol lui-même, et s'ébroua pour faire tomber les résidus qui l'avaientt peu à peu recouvert. Il s'était servi de l'eau de la canalisation pour se nettoyer rapidement, et étouffer son odeur, et la terre avait ensuite collé à sa peau humide.

Il inspecta calmement la pièce. Elle était grande, cubique, et presque vide, à part la grosse chaudière à gaz qui s'éteignait lentement, privée de courant. Les murs et le sol étaient en béton, nets, et couverts de poussières et de toiles d'araignées. Le plafond était parcouru de tuyaux, certains à l'air presque neufs, d'autres rongés par la rouille. L'endroit ne semblait pas avoir été visité depuis des lustres. Sauf le chemin porte-chaudière, où la couche de poussière était un peu moins épaisse. La porte était un peu surélevée, d'un mètre environ, et une volée de marche y menait.

Luis les gravit, s'approcha de la porte, puis grimpa au plafond, s'accrochant aux barres métalliques, et attendit. Si on l'avait détecté, il tomberait sur les assaillants et les réduiraient en charpie. Sinon, il attendrait l'attaque des cadavres, et en profiterais pour frapper de l'arrière. Après tout, le prédateur, c'est lui.

Le guerrier inconnu pour Hayate ne semblait pas se préoccupé des ordres de l'officier. Les cris d'agonie se faisaient de plus en plus oppressant, jetant dans l'atmosphère un quelque chose d'horrible, comme si votre ombre elle même pouvait vous sauter dessus et vous égorger, sentiment étrange. Soudain cet homme se mit à descendre l'escalier comme un fou pour ouvrir la porte, l'officier fou de rage cria mais rien n'y faisait. Puis on entendit des coups sourds, un zombie qui essayait d'enfoncer la porte, évidemment on est repéré. L'officier cria encore :

"Putain tu fait quoi gamin ! Bravo on est repéré maintenant, tu aurais dû laisser cette femme dehors, elle aurait ralenti les zombies!"

Un bruit venant de derrière lui l'attira plus que les gémissements du chef. Il serra fort le manche de son épée et approcha de la fenêtre, il vit alors une horde de zombies devant la maison, certains essayaient même d'escalader les murs.

"Ils marchent même sur les murs, sa ne vas pas facilité les choses"

Mais ils escaladèrent rapidement et ils arrivèrent vite au combat rapproché avec Hayate, d'un coup d'épée rapide et propre il décrocha un zombie mais d'autres arrivaient.

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Le zombie frappait la porte de plus en plus violemment, tandis que j'entendais les personnes à l'étage qui commencaient a crier.

" A, qu'est ce que j'ai fais? Je vais neutraliser déjà ce zombie derrière la porte, avant que d'autres n'arrivent. "

La femme était toujours là, elle ne bougeait pas, je ne savait pas ce qu'elle voulait faire. tant pis, pas de temps a perdre, j'ouvrai la fenêtre au dessus de la porte et sauta a l'éxterieur, quand je me retournai, le zombie était là, à quelques centimètres de moi. D'un coup violent, je l'envoyais à des dizaines de mètres plus loin détruisant un mur. Lorsqu'il se releva, son bras était brisé
en deux. Sans aucun cri, aucune émotion dans le visage, il le redressa dans un grand craquement.

" Arf, ça s'annonce très mal "

Il courait vers moi à grande vitesse. Une seule solution traversa mon esprit, un grand balayement vertical pour le découper en deux, la régeneration serait impossible.

" Du moins, ésperons le "

Je me mis en position, les bras par dessus ma tête, la jambe arrière tendue, la jambe gauche vers l'avant repliée, et l'ennemi face à moi.

" Saleté "...

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Les combats commençaient. Sentait les humains alentours, au travers des murs. Il sentait leurs peurs, leurs inquiétudes. Il savait qu'au rez de chaussée, des hommes se battaient contre les morbides agresseurs. Alors, il passa par le plafond. De ses griffes, il s'ouvrit un passage au travers de la parois, et déboucha sur les toilettes, vides. Le bruit des débris tombant sur le sol avait peut-être alerté quelqu'un, mais le choc ayant eu lieu sur le sol de la cave, il ne s'en inquiéta pas. Il savait qu'une chair douce et tendre, pulpeuse, saignante, l'attendait de l'autre côté de la porte. Il savait aussi que quelques soldats étaient restés avec les civils. Se plaquant contre la parois à côté de la porte, il la frappa fortement.

Le résultat fut rapide. Une rafale de tirs résonna dans la pièce, et le bois fut criblé de trous. Le lavabo fut réduit en morceau. Puis la porte s'ouvrit, et un homme armé d'une machette passa la tête à l'intérieur. Luis abattit ses griffes, avec un sourire malsain étiré sur les lèvres.

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La gorge du soldat s'ouvrit, et un flot de sang s'échappa, formant rapidement une large flaque écarlate sur le sol. L'homme s'écroula sans un cri. Et une nouvelle rafale de balle suivit. Le mur contre lequel s'appuyait Luis ne tint pas, et les débris pointus de la parois lui rentrèrent dans l'épaule. L'insecte ramassa la machette, tombée à l'intérieur de la pièce, et pivota rapidement, lançant l'arme sur la source de chaleur la plus proche, au jugé, avant de se protèger de l'autre côté de la porte.

Avec minutie, il s'appliqua à retirer les éclats de mur qui criblaient sa peau. Si l'autre homme tentait lui-aussi d'entrer, il finirait comme son compagnon.

Une fois tirée vers l'intérieur par un homme de bonne taille, Mercédes resta muette. Choc dû à une bave verte abominable coulant dans son décolté pigeonnant.
Elle papillonna ses paupières et finit par émettre un long soupir alors que l'homme s'activait à réduire en bouillit la saleté morte-vivante derrière la porte.
D'un coup, il sauta par la fenêtre, Mercédes s'y posta pour regarder la scène. Il l'envoya traverser un mur, puis le frappa ce qui semblait fatalement.
Mercédes eut un sourire stupide.

Quel homme!

Comment devait-on remercier quelqu'un qui vous sauvait la vie?
Une rafale d'idées coquines envahit son esprit, malheureusement vite couper par une rafale de balle dans une pièce adjacente.
Mercédes se mordait l'intérieur des lèvres en silence.
Certes, elle aurait pu fuir à un endroit plus sûr... Mais si l'homme tenait à rentrer elle devait lui rendre la pareille.
Quoique l'extérieur semblait pratiquement plus calme à en croire les hurlements communicatif qui se trammait plus loin.

Luis a écrit:: La gorge du soldat s'ouvrit, et un flot de sang s'échappa, formant rapidement une large flaque écarlate sur le sol. L'homme s'écroula sans un cri. Et une nouvelle rafale de balle suivit. Le mur contre lequel s'appuyait Luis ne tint pas, et les débris pointus de la parois lui rentrèrent dans l'épaule. L'insecte ramassa la machette, tombée à l'intérieur de la pièce, et pivota rapidement, lançant l'arme sur la source de chaleur la plus proche, au jugé, avant de se protèger de l'autre côté de la porte.

Avec minutie, il s'appliqua à retirer les éclats de mur qui criblaient sa peau. Si l'autre homme tentait lui-aussi d'entrer, il finirait comme son compagnon.

(J'ai oublié de lancer le dès u___u Me frappez pas, hein.)

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L'obscurité aidant, le soldat ne put voir le projectile mortel. Il
tomba en arrière, le doigt encore crispé sur la gachette, dix
centimètres de métal enfoncés dans la poitrine. Les tirs cessèrent,
remplacés par les cris de terreurs des civils. Le sourire de Luis
s'élargit.

Pas longtemps. La fenêtre de la salle de bain s vola en éclat, et une
gueule décharnée arborant un rictus des plus macabre y apparut. Les
militaires recommencèrent à faire parler la poudre, et le mort-vivant
fut proprement projeté en arrière. Il s'écrasa au sol dans un
claquement d'os brisés. Une voix humaine, tremblante, s'éleva de la
pièce où se cachaient les civils.

C'est finit...?

Hayate fit se qu'il peut pour repousser ces mort-vivants, sa lame foutait l'air mis sa position sur la fenêtre le rendait instable, il décida de rentrer son corps à l'intérieur et il informa le sergent de cette nouvelle peu joyeuse. Il se retourna donc pour parler mais il ne put dire un mot qu'il se fit attraper par le col de son manteau, puis par une extraordinaire force il fut projeter hors de la maison. Par un réflexe il tomba en roulade amortissant ainsi la chute, enfin ce qui amortis le plus sa chute se fut plutôt un zombie qui se trouvait dessous. Hayate se relevât en un éclair et embrocha le zombie qui était tombé avec lui.

"Merde, me voilà avec eux maintenant!"

Hayate fit un petit tour d'horizon et remarquer le jeune guerrier essayer de tuer un pauvre zombie, puis il vit aussi es dizaine d'autre marcher lentement vers le bâtiment, comme attiré par les vivants. Il décida donc vu qu'il était hors de l'immeuble d'aider son compagnon, il chargea donc le cadavre le plus proche. Son déplacement d'attaque était stupéfiante, ses gestes était parfait pour atteindre sa cible et ne pas la manquer, il n'avait rien perdu de son passé de gladiateur.

(même eurreur que toi Luis, alors je te taperais pas ^^)

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