[Europe::Paris] Une nuit difficile

Les hommes les plus dangereux étaient dehors. Il le savait, c'était eux qui étaient les moins effrayés par les cadavres. Ceux qui restaient n'était que broutille. Luis retomba dans le trou, tirant avec lui le soldat égorgé. Il le laissa au fond de la cave, puis revint en passant par les escaliers. Il s'avança à pas de loup, et déboucha, accroupis, juste derrière l'un des militaires restant. Il s'apprêta à passer à l'attaque. Il savait quoi faire. Sa griffe s'approcha de la botte du militaire. Celui-ci restait devant les escaliers, face à l'une des fenêtres. Un de ses camarades était à une autre fenêtre, tirant par salves sur les assaillants, et le dernier vérifiait les toilettes.

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Luis se redressa d'un coup, tranchant les tendons du soldat, le faisant tomber à genou. Il se cala derrière lui et l'égorgea d'un coup rapide, mettant fin à un hurlement à peine naissant. L'autre main remonta, et saisit son fusil automatique. Il pointa l'un des hommes restant, et utilisa le moribond pour se protéger des tirs du second. L'un d'eux jura.

Bordel! Il a tué John!

Luis sourit à nouveau. Et tira.

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(Saleté, encore un oubli T_T)

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[HRP] Molo Luis, laisse aux autres le temps de poster, là tu as tué tout le monde alors que je suis toujour devant ce zombie, alors que quand je l'ai attaqué, tout le monde vivait xD, enfin bon je vais me debouriller, mais calme u_u [/HRP]


Je coupai le mort en deux, pas le temps de vérifier s'il se régenerait ou non. Je courut à l'arrière du batiment, le guerrier a l'épée se battait, tandis que l'on entendait des coups de feux à l'intérieur.

" Désolé, je leur ai promis la vie sauve, je dois aider les civils, je te laisse là. Moi c'est Ryusaki, à la revoyure "

Je rentrais dans le batiment par la première fenêtre que je vus.

Arrivant à l'intérieur, un spectacle horrible s'offrait à moi. Des vicères partout au sol, sur les murs. Une femme dénudée au sol, et un monstre traînant un enfant derrière lui.
Il ne m'avait pas vu, la colère remonta en moi, les insectes. La haine repris le dessus, après cette période de neutralité envers eux, je compris qu'ils n'étaient que des bêtes sanginolentes.

Pris dans un élan de rage, je frappais violemment vers lui, tde façon à le décapiter net...

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Je penchai ma tête, ésquivant le coup rapide qu'il porta, mais ne pus esquiver celui qui se dirigeait vers mon bas ventre. Bien que mon déplacement me sauva la vie, la griffe évitant tout point vitaux.

Je réflechissais rapidement, valait-il la peine de se battre? tout le monde est mort, je suis blessé, les zombies ne tarderons pas a défoncer l'entrée, et puis cet homme dehors ne s'en sortira peut-être pas tout seul.

" Ecoute, nous battre ne servirait a rien, tu survivrai peut-être deux jour au mieu avec moi, autant me laisser partir, sinon toute la capitale sera détruite, et il n'y aura pklus de nourriture à des kilomètres à la ronde, c'est ça que tu veux? Je ne cherche pas à comprendre pourquoi tant de cruauté, la priorité,même pour toi, est d'aider les humains, que tu pourra trahir par la suite. Mettons fin à cette nuit, et reportons ce combat à plus tard, c'est toi qui voit, moi je sors, que tu sois pour ou contre. "

Avec une grande vigueur, du moins prenant ma blessure en compte, je sautai par la fenêtre, ésperant que s'il me suive, c'est pour passer dans mon camps.

Le guerrier était au milieu de tous les zombies, tous découpés en morceaux.

" Hey, que dirait tu de trouver un abris maintenant? Nous ne sommes plus que deux, et la nuit est encore longue ! "

C'est vrai qu'elle serait encore longue, je regardai ma montre, le temps avant l'attaque des zombies, plus toutes ces confrontations, il était tout de même 1h du matin, la fatigue me gagnait, tout cet alcool ingurgité peu avant le drame ne m'aiderait pas à tenir la nuit.

J'ésperais deux choses, la vie, et la coopération des deux personnes présentes ici.

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Hayate, Hayate. Bon sang il fait parti des assassins d'Oslo. m'avait-il reconnu? Je ne savais pas, son expression ne montrait qu'un simple sourire, comme s'il était libéré de quelque chose. C'est grâce à lui, en partie, que l'armée politique n'est plus.

" Merci ... "

Je souriais à mon tour, lui serra la main.

" Je ... Je pense finalement que nous devrions aller à l'abris jusqu'au petit matin, nous aiderons l'armée à vaincre ces zombies, nous ne sommes peut-être pas de taille ".

De toute façon, j'était blessé, fatigué, et sauver la ville à nous deux était tout de même prétentieux, s'il voulait faire la justice, je l'aiderais, mais s'il ne proposait rien, j'aurais été volontier m'abriter.


Que voulez vous faire contre des centaines et des centaines de zombies presque invincibles à deux? La victoire reléverait du miracle, mais lorsque la volonté empli un homme, il peut tout réaliser, même les exploits les plus improbables.

[HRP] je te l'ai dit mon nom ^^, mais c'est pas grave j'ai édité mon post comme ça y a plus d'erreurs, je me débrouille, pis du coup comme t'a pas fait attention je vais faire du suspense à ton bonhomme :p [/HRP]

Hayate me demanda mon nom, mais je n'eut pas le temps de répondre, un hélicoptère arriva et fit feu. Un réflexe de compagnon qui nous protégea, il sortit un bouclier étrange.

"Vite casse toi! Je ne vais pas rester longtemps comme ça, court au prochain bâtiment, à gauche! Vite!"

Ceci était dans mes projets, vu la situation, mieux valait ne pas s'attarder dans les rues. Je rangeai mon arme qui était toujours dan ma main, et courut à toute jambe. Esquivant les tirs, je pus arriver devant le bâtiment, dans un dernier saut je défonçai la porte.

" Ah merde, les fumiers, un pantalon tout neuf, de la chance qu'ils n'aient eu que mon pantalon et pas ma jambe. "

Je me retournais, et voyait Hayate qui à son tour courait dans ma direction, et rentra dans le bâtiment. Je fermai alors la porte.

" Ça va aller? "

Je l'aidais à se relever,

" Ils sont à ta recherche? Ça ne peut pas être l'armée, il est encore trop tôt, c'est donc pour l'un d'entre nous forcément. "

Je pris un air plus sérieux

" Tu était sur Montparnasse il y a un an? Hayate, ce nom est sur la liste. C'est un hasard de retrouver un assassin de Oslo ici dans ce bordel. Je suis Ryusaki, ex membre de l'armée politique, déserteur. "

Il ne réagit pas tout de suite, j'attendais de voir sa réaction, tandis que l'hélicoptère volait toujours au dessus de nos têtes ...

L'hélicoptère faisait toujours son bruit assourdissant, Hayate reprit son souffle, il désactiva son bouclier puis il écouta avec attention les paroles du guerrier. Hayate ignorait cette liste, il en avait même oublié ce combat contre Oslo. Mais il fut plus étonné quand il appris qu'il était un ex membre de l'armée politique.

"Bienvenue alors du coté des rebelles!"

Il reprit encore son souffle et se souvins de ce moment au sommet de la tour Montparnasse.

"J'étais effectivement là, j'ai assisté à la chute de Querv. Malheureusement j'ai perdu connaissance peu de temps après. Puis je suis resté un an loin de toute civilisation digne de ce nom, mais ça c'est une longue histoire."

Puis il repensait à l'hélicoptère qui rodait, mais à qui voulait-il s'en prendre et comment nous avait-il découvert. Il pensa au sergent chef Randal, Hayate avait une mauvaise intuition de se sergent, peut être avait-il découvert l'identité d'Hayate et avait prévenu des renforts. Mais pour l'heure il était trop fatigué . Il entendit l'hélicoptère se poser et plusieurs hommes se diriger vers leur planque.

*Et merde pourvut que se soit les derniers, je n'en peut plus*

Hayate dégaina et regarda le guerrier.

"On ma dit le meilleur moyen de connaître quelqu'un c'est de combattre avec lui!"

Hayate sauta sur ces adversaires espérant que son ami fasse la même chose.

Je vis Hayate sortir se battre. L'envie de combat me revint rapidement, un sourire incontrolable s'afficha sur mon visage. Je saisis mon arme.

S'il faut se battre pour se connaître, on fera très bien connaissance cette nuit.

Je sortais, Hayate se battais, quelques gouttes de pluie tombèrent sur mon visage.

Retrouvons gout à la vie.

Je sortais mon arme. Me mis en position, et sautai à mon tour sur nos ennemis, tout en criant:

" Hayate, ne touche pas à l'hélicoptère, c'est peut-être notre seule issue ! "

Une dizaine de soldats étaient présent. Un à un ils tombaient, le sang giclait, les corps s'écrasaient au sol. De simples militaires ne pouvaient rien face à deux guerriers aux capacités sur-dévellopées.
Bientôt, ils étaient tous au sol, quelques uns vivaient encore, pour ma part, je leur laissaient la vie sauve.

Je regardais Hayate, lui fît un simple geste de la tête qui signifiait :
" tu viens ? "

Je montais dans l'hélicoptère, et me retournais voyant s'il comptait venir ou rester pour pouvoir aider des gens, ce qui m'aurait étonné vu la situation...